Le Deperissement De La Politique. Genealogie D'Un Lieu Commun
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- Nombre de pages318
- PrésentationBroché
- Poids0.28 kg
- Dimensions13,2 cm × 20,1 cm × 2,2 cm
- ISBN2-7007-3674-5
- EAN9782700736748
- Date de parution28/09/1999
- Collectionalto
- ÉditeurAubier
Résumé
La politique est atteinte d'une maladie de langueur : elle n'en finit pas d'en finir. Et au catalogue des idées reçues, son " dépérissement " occupe aujourd'hui une place très en vue : vidée de son contenu, vouée à l'impuissance, tombée en déshérence, elle n'oriente plus les conduites, elle ne cristallise plus les passions, elle ne propose plus d'idéaux. D'où la kyrielle des termes. et l'on en passe, qui qualifient le rapport subjectif que nous entretenons avec elle : déception, désintérêt, désenchantement, méfiance, discrédit...
A la chronique récurrente de cette mort annoncée, ce livre, à travers une double généalogie - celle du sens commun et celle de la tradition philosophique -, voudrait opposer l'acceptation d'une fragilité essentielle qui résiste à la sempiternelle prophétie de la fin. Mais la politique n'est pas pour autant frappée d'impuissance. Elle se voit assigner des limites, elle exerce une action sans garantie ultime et, contre le lieu commun de la déshérence, elle choisit la tâche de la transmission. Car il s'agit d'assurer aux générations ultérieures un héritage qui n'est peut-être " précédé d'aucun testament ". Et c'est alors une autre intelligence de la politique qui permettrait d'en repenser aujourd'hui les représentations et les pratiques.
La politique est atteinte d'une maladie de langueur : elle n'en finit pas d'en finir. Et au catalogue des idées reçues, son " dépérissement " occupe aujourd'hui une place très en vue : vidée de son contenu, vouée à l'impuissance, tombée en déshérence, elle n'oriente plus les conduites, elle ne cristallise plus les passions, elle ne propose plus d'idéaux. D'où la kyrielle des termes. et l'on en passe, qui qualifient le rapport subjectif que nous entretenons avec elle : déception, désintérêt, désenchantement, méfiance, discrédit...
A la chronique récurrente de cette mort annoncée, ce livre, à travers une double généalogie - celle du sens commun et celle de la tradition philosophique -, voudrait opposer l'acceptation d'une fragilité essentielle qui résiste à la sempiternelle prophétie de la fin. Mais la politique n'est pas pour autant frappée d'impuissance. Elle se voit assigner des limites, elle exerce une action sans garantie ultime et, contre le lieu commun de la déshérence, elle choisit la tâche de la transmission. Car il s'agit d'assurer aux générations ultérieures un héritage qui n'est peut-être " précédé d'aucun testament ". Et c'est alors une autre intelligence de la politique qui permettrait d'en repenser aujourd'hui les représentations et les pratiques.