Quand on eut mangé le dernier chien

Par : Justine Niogret
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  • Nombre de pages187
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.106 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-290-39461-8
  • EAN9782290394618
  • Date de parution21/08/2024
  • CollectionJ'ai lu
  • ÉditeurJ'ai lu

Résumé

"Ninnis n'avait jamais mis les pieds sur la glace. Mertz non plus n'avait jamais arpenté le Sud. Mawson les avait vus découvrir les détails dont lui-même s'était nourri quelques années avant : le hoosh, les sastrugi, les finnesko, la tente de bambou, la vilaine flamme verte du Primus. Il savait à quel point les mots ne servaient à rien pour comprendre puisqu'ils étaient une façon de communiquer entre les Hommes et que le Sud était par essence totalement inhumain".
En 1911, l'explorateur anglais Douglas Mawson et ses deux compagnons partent en traîneau pour une longue mission de cartographie des confins de l'Antarctique. Dès le début, les conditions atmosphériques sont épouvantables, forçant l'équipage à déployer des efforts surhumains pour progresser. A la fois désastre et prouesse, l'histoire de l'expédition de l'Est lointain restera dans les mémoires comme l'une des survies en milieu hostile les plus inouïes qui soient.
"Ninnis n'avait jamais mis les pieds sur la glace. Mertz non plus n'avait jamais arpenté le Sud. Mawson les avait vus découvrir les détails dont lui-même s'était nourri quelques années avant : le hoosh, les sastrugi, les finnesko, la tente de bambou, la vilaine flamme verte du Primus. Il savait à quel point les mots ne servaient à rien pour comprendre puisqu'ils étaient une façon de communiquer entre les Hommes et que le Sud était par essence totalement inhumain".
En 1911, l'explorateur anglais Douglas Mawson et ses deux compagnons partent en traîneau pour une longue mission de cartographie des confins de l'Antarctique. Dès le début, les conditions atmosphériques sont épouvantables, forçant l'équipage à déployer des efforts surhumains pour progresser. A la fois désastre et prouesse, l'histoire de l'expédition de l'Est lointain restera dans les mémoires comme l'une des survies en milieu hostile les plus inouïes qui soient.

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1 Coup de cœur
de nos libraires
Lou B. - 3Decitre Confluence
4/5
Éblouissant
Roman d'une véritable expédition Antarctique en 1912, un temps où tout mètre parcouru est une grande découverte et un grand sacrifice. Récit épique et tragique, scintillant par l'amour des hommes, la rage des chiens et la simple brutalité d'un désert de glace infini
Roman d'une véritable expédition Antarctique en 1912, un temps où tout mètre parcouru est une grande découverte et un grand sacrifice. Récit épique et tragique, scintillant par l'amour des hommes, la rage des chiens et la simple brutalité d'un désert de glace infini

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5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Expédition antarctique de Douglas Mawson à la fin de 1912
Après la fantasy, la science-fiction et le roman noir qui lui ont valu plusieurs prix, Justine Niogret se joue définitivement de toute catégorisation en s’attaquant brillamment à une autre forme de voyage littéraire : elle raconte l’expédition antarctique de Douglas Mawson à la fin de 1912. Nous sommes à l’âge héroïque de l’exploration en Antarctique. Depuis la fin du XIXe siècle, les expéditions dans cet espace géographique encore inconnu se disputent la gloire et le progrès scientifique. Mais, sans liaison radio ni engins motorisés, ne pouvant compter que sur leurs seules forces physiques et mentales, les hommes paient un lourd tribut aux risques qu’ils y encourent. Quand, à l‘été austral 1912-1913, le géologue australien Douglas Mawson qui n’en est pas à son coup d’essai – il s’est notamment joint à une expédition de Shackleton quelques années plus tôt – choisit son compatriote le lieutenant Belgrave Edward Sutton Ninnis et l’alpiniste suisse Xavier Mertz pour un raid de plusieurs mois en Terre Victoria, depuis le camp de base de leur expédition au Cap Denison en Terre Adélie, il ne se doute pas encore, contrairement au lecteur informé par le titre du récit, de l’ampleur de leur cauchemar à venir. L’accident qui va tout compromettre les surprend après un mois de route, à cinq cents kilomètres de leur base. Sur les trois hommes et leurs dix-sept chiens de traîneau, le décompte des survivants, égrené par les têtes de chapitre pendant encore les deux mois du retour, tombera à un. Dans l’intervalle, affûtée comme la lame d’un couteau pour, selon l’auteur elle-même, épouser l’ascèse des explorateurs ramenés aux stricts essentiels de la survie, la plume à l’os de Justine Niogret nous emporte dans un récit puissant, tendu comme cette équipée au bout du dépassement et de la souffrance. Rigoureusement précise et factuelle, au-delà de toute considération psychologique, la narration de cette histoire vraie emporte ses protagonistes jusqu’à l’ultime révélation, la révélation de soi-même au contact de l’inhumain : un espace infini de glace, de neige et de blizzard où rien de vivant n’a de place. A la précision et à l’urgence d’un récit saisissant, qui pourra rappeler le tout aussi spectaculaire The White Darkness de David Grann, Justine Niogret allie la force et la beauté d’une écriture ciselée jusqu’à l’épure et la portée universelle d’une véritable œuvre romanesque. “Tout le monde a son Antarctique”, a écrit Thomas Pynchon. A méditer. Coup de coeur.
Après la fantasy, la science-fiction et le roman noir qui lui ont valu plusieurs prix, Justine Niogret se joue définitivement de toute catégorisation en s’attaquant brillamment à une autre forme de voyage littéraire : elle raconte l’expédition antarctique de Douglas Mawson à la fin de 1912. Nous sommes à l’âge héroïque de l’exploration en Antarctique. Depuis la fin du XIXe siècle, les expéditions dans cet espace géographique encore inconnu se disputent la gloire et le progrès scientifique. Mais, sans liaison radio ni engins motorisés, ne pouvant compter que sur leurs seules forces physiques et mentales, les hommes paient un lourd tribut aux risques qu’ils y encourent. Quand, à l‘été austral 1912-1913, le géologue australien Douglas Mawson qui n’en est pas à son coup d’essai – il s’est notamment joint à une expédition de Shackleton quelques années plus tôt – choisit son compatriote le lieutenant Belgrave Edward Sutton Ninnis et l’alpiniste suisse Xavier Mertz pour un raid de plusieurs mois en Terre Victoria, depuis le camp de base de leur expédition au Cap Denison en Terre Adélie, il ne se doute pas encore, contrairement au lecteur informé par le titre du récit, de l’ampleur de leur cauchemar à venir. L’accident qui va tout compromettre les surprend après un mois de route, à cinq cents kilomètres de leur base. Sur les trois hommes et leurs dix-sept chiens de traîneau, le décompte des survivants, égrené par les têtes de chapitre pendant encore les deux mois du retour, tombera à un. Dans l’intervalle, affûtée comme la lame d’un couteau pour, selon l’auteur elle-même, épouser l’ascèse des explorateurs ramenés aux stricts essentiels de la survie, la plume à l’os de Justine Niogret nous emporte dans un récit puissant, tendu comme cette équipée au bout du dépassement et de la souffrance. Rigoureusement précise et factuelle, au-delà de toute considération psychologique, la narration de cette histoire vraie emporte ses protagonistes jusqu’à l’ultime révélation, la révélation de soi-même au contact de l’inhumain : un espace infini de glace, de neige et de blizzard où rien de vivant n’a de place. A la précision et à l’urgence d’un récit saisissant, qui pourra rappeler le tout aussi spectaculaire The White Darkness de David Grann, Justine Niogret allie la force et la beauté d’une écriture ciselée jusqu’à l’épure et la portée universelle d’une véritable œuvre romanesque. “Tout le monde a son Antarctique”, a écrit Thomas Pynchon. A méditer. Coup de coeur.
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