Marianne Au Pouvoir. L'Imagerie Et La Symbolique Republicaines De 1880 A 1914

Par : Maurice Agulhon

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  • Nombre de pages447
  • PrésentationBroché
  • Poids0.635 kg
  • Dimensions13,6 cm × 21,9 cm × 3,1 cm
  • ISBN2-08-211191-1
  • EAN9782082111911
  • Date de parution12/04/2001
  • ÉditeurFlammarion

Résumé

Marianne au pouvoir fait suite à Marianne au combat. L'image féminine de la République, constituée au travers du siècle de luttes qui a suivi la Révolution de 1789, est désormais officielle, elle s'impose et se répand. C'est l'époque de " la Semeuse ", l'époque des bustes de mairie, celle des monuments de place publique. Le nom, désormais partout connu, de " Marianne " ajoute à l'effigie une dimension de plus, celle de la personnification. Mais la " personne " suscite des sentiments inégaux, qui vont de la quasi-idolâtrie à la haine et à la dérision en passant par l'indifférence. Elle suscite aussi des interprétations diverses. Sobriquet de la République, Marianne, pour certains, devient la France, tandis que d'autres veulent la garder dans le sens de la révolution populaire. L'histoire complexe, ici démêlée, est-elle une histoire futile ? Elle a ses aspects folkloriques, et ses enracinements dans des singularités régionales. Mais l'histoire de la représentation de l'État, après Giesey ou Kantorowicz, est reconnue comme sérieuse dans l'État monarchique. Pourquoi ne mériterait-elle pas examen dans l'État devenu républicain, où l'allégorie abstraite compense la grisaille de la collégialité et fait contrepoids au pouvoir personnel du leader moderne ? Ce symbole politique, enfin, est féminin. Est-ce le simple effet d'une tradition culturelle banale, ou le signe d'un rôle plus profond de la féminité en politique ? On en ouvre aussi le débat.
Marianne au pouvoir fait suite à Marianne au combat. L'image féminine de la République, constituée au travers du siècle de luttes qui a suivi la Révolution de 1789, est désormais officielle, elle s'impose et se répand. C'est l'époque de " la Semeuse ", l'époque des bustes de mairie, celle des monuments de place publique. Le nom, désormais partout connu, de " Marianne " ajoute à l'effigie une dimension de plus, celle de la personnification. Mais la " personne " suscite des sentiments inégaux, qui vont de la quasi-idolâtrie à la haine et à la dérision en passant par l'indifférence. Elle suscite aussi des interprétations diverses. Sobriquet de la République, Marianne, pour certains, devient la France, tandis que d'autres veulent la garder dans le sens de la révolution populaire. L'histoire complexe, ici démêlée, est-elle une histoire futile ? Elle a ses aspects folkloriques, et ses enracinements dans des singularités régionales. Mais l'histoire de la représentation de l'État, après Giesey ou Kantorowicz, est reconnue comme sérieuse dans l'État monarchique. Pourquoi ne mériterait-elle pas examen dans l'État devenu républicain, où l'allégorie abstraite compense la grisaille de la collégialité et fait contrepoids au pouvoir personnel du leader moderne ? Ce symbole politique, enfin, est féminin. Est-ce le simple effet d'une tradition culturelle banale, ou le signe d'un rôle plus profond de la féminité en politique ? On en ouvre aussi le débat.
La Fortune des Rougon
4.3/5
Emile Zola
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