Pierre Bourdieu. Vers une économie du bonheur

Par : Marie-Anne Lescourret

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  • Nombre de pages538
  • PrésentationBroché
  • Poids0.7 kg
  • Dimensions15,0 cm × 24,0 cm × 3,5 cm
  • ISBN978-2-08-210515-6
  • EAN9782082105156
  • Date de parution11/03/2008
  • CollectionGrandes biographies
  • ÉditeurFlammarion

Résumé

" La sociologie, c'est moi " : ainsi s'exprime Bourdieu dans les années 70. Il vient pourtant après Durkheim, Aron, pour ne citer que les Français. Mais c'est pour lui qu'est créée, en 1981, la chaire de sociologie du Collège de France : en une trentaine d'ouvrages, il est devenu l'intellectuel français le plus influent dans le monde, sans successeur depuis sa mort en 2002, à l'âge de 72 ans. Fils de postier, normalien, agrégé de philosophie, c'est un " sociologue né ".
II pratiquera toujours une sociologie de terrain, fût-elle relayée par les statistiques, dont il sera l'importateur en sciences sociales. C'est au milieu des années 60 que se lève l'étoile " bourdivine " - le mot est une trouvaille d'Aron, qui lui confie le Centre de sociologie européenne à son retour d'Algérie. Bourdieu enseigne alors à l'université de Lille. Il la quitte assez vite pour rejoindre l'EHESS en devenir, qui, sous la houlette de Braudel, s'honore d'accueillir les cursus atypiques.
Après la guerre d'Algérie et la décolonisation, c'est 68, le marxisme, l'anti-marxisme, le développement des médias, la starisation des intellectuels... Bourdieu retrouve Foucault pour dénoncer Jaruzelski, soutient, avec Deleuze et Baudrillard, la candidature de Coluche aux présidentielles de 81, pourfend l'économie libérale, la presse, la droite, la gauche... Il ne se contente pas de démonter les mécanismes qui font que l'ordre social se pérennise, notamment parce que les dominés contribuent à leur domination, il entreprend aussi de " transformer le monde ".
L'ouvrage qu'il dirige en 1993, La Misère du monde, lui vaut une véritable reconnaissance populaire. Omniprésent, des cabinets ministériels aux manifestations de rue, directeur de collection dans de prestigieuses maisons d'édition, il possède tous les attributs du pouvoir qu'il dénonce... Certains ne voient en lui qu'un jeune homme pauvre assoiffé de revanche sociale, souhaitant supplanter Sartre dans le rôle de maître à penser.
Lui prétend apporter les analyses nécessaires à la compréhension des problèmes, et utiliser sa notoriété à leur solution.
" La sociologie, c'est moi " : ainsi s'exprime Bourdieu dans les années 70. Il vient pourtant après Durkheim, Aron, pour ne citer que les Français. Mais c'est pour lui qu'est créée, en 1981, la chaire de sociologie du Collège de France : en une trentaine d'ouvrages, il est devenu l'intellectuel français le plus influent dans le monde, sans successeur depuis sa mort en 2002, à l'âge de 72 ans. Fils de postier, normalien, agrégé de philosophie, c'est un " sociologue né ".
II pratiquera toujours une sociologie de terrain, fût-elle relayée par les statistiques, dont il sera l'importateur en sciences sociales. C'est au milieu des années 60 que se lève l'étoile " bourdivine " - le mot est une trouvaille d'Aron, qui lui confie le Centre de sociologie européenne à son retour d'Algérie. Bourdieu enseigne alors à l'université de Lille. Il la quitte assez vite pour rejoindre l'EHESS en devenir, qui, sous la houlette de Braudel, s'honore d'accueillir les cursus atypiques.
Après la guerre d'Algérie et la décolonisation, c'est 68, le marxisme, l'anti-marxisme, le développement des médias, la starisation des intellectuels... Bourdieu retrouve Foucault pour dénoncer Jaruzelski, soutient, avec Deleuze et Baudrillard, la candidature de Coluche aux présidentielles de 81, pourfend l'économie libérale, la presse, la droite, la gauche... Il ne se contente pas de démonter les mécanismes qui font que l'ordre social se pérennise, notamment parce que les dominés contribuent à leur domination, il entreprend aussi de " transformer le monde ".
L'ouvrage qu'il dirige en 1993, La Misère du monde, lui vaut une véritable reconnaissance populaire. Omniprésent, des cabinets ministériels aux manifestations de rue, directeur de collection dans de prestigieuses maisons d'édition, il possède tous les attributs du pouvoir qu'il dénonce... Certains ne voient en lui qu'un jeune homme pauvre assoiffé de revanche sociale, souhaitant supplanter Sartre dans le rôle de maître à penser.
Lui prétend apporter les analyses nécessaires à la compréhension des problèmes, et utiliser sa notoriété à leur solution.
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