Histoire De La Pensee Medicale. Les Chemins D'Esculape
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- Nombre de pages713
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.51 kg
- Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 3,3 cm
- ISBN2-08-081384-6
- EAN9782080813848
- Date de parution07/01/1998
- CollectionChamps
- ÉditeurFlammarion
Résumé
Des deux fonctions du médecin, soigner le corps et panser l'âme, la seconde est restée jusqu'au XVIIIe siècle prédominante : on pouvait seulement donner au malade le sentiment qu'il n'était pas abandonné, qu'on luttait avec lui pour obtenir sa guérison. Au début du XIXe siècle, la science, en apportant à la fois des connaissances et une méthode, a permis la naissance de la médecine moderne. Débarrassé des idées reçues et des creuses spéculations, le médecin s'est mis à confronter les signes cliniques avec les lésions anatomiques puis avec les données biologiques, pour définir et classer les affections une à une. Démarche d'une prodigieuse efficacité : en deux siècles, l'espérance de vie est passée de vingt-sept à soixante-dix-sept ans. Mais ces progrès ont fait négliger l'aspect psychologique de la santé. Drogues licites et illicites, maladies sexuellement transmissibles, accidents, suicides : la mortalité des jeunes augmente aujourd'hui. Alors que la victoire semblait à portée de main, le médecin découvre qu'un corps ne petit être sain si l'esprit est malade. Devant le mal-être contemporain, en conservant la rigueur intellectuelle et méthodologique qui lui a valu ses succès, la médecine individuelle et curative doit aussi devenir collective et préventive, tenir compte d'une nouvelle donne économique et sociologique.
Des deux fonctions du médecin, soigner le corps et panser l'âme, la seconde est restée jusqu'au XVIIIe siècle prédominante : on pouvait seulement donner au malade le sentiment qu'il n'était pas abandonné, qu'on luttait avec lui pour obtenir sa guérison. Au début du XIXe siècle, la science, en apportant à la fois des connaissances et une méthode, a permis la naissance de la médecine moderne. Débarrassé des idées reçues et des creuses spéculations, le médecin s'est mis à confronter les signes cliniques avec les lésions anatomiques puis avec les données biologiques, pour définir et classer les affections une à une. Démarche d'une prodigieuse efficacité : en deux siècles, l'espérance de vie est passée de vingt-sept à soixante-dix-sept ans. Mais ces progrès ont fait négliger l'aspect psychologique de la santé. Drogues licites et illicites, maladies sexuellement transmissibles, accidents, suicides : la mortalité des jeunes augmente aujourd'hui. Alors que la victoire semblait à portée de main, le médecin découvre qu'un corps ne petit être sain si l'esprit est malade. Devant le mal-être contemporain, en conservant la rigueur intellectuelle et méthodologique qui lui a valu ses succès, la médecine individuelle et curative doit aussi devenir collective et préventive, tenir compte d'une nouvelle donne économique et sociologique.