Le refus du réel
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- Nombre de pages350
- FormatePub
- ISBN2-221-20987-7
- EAN9782221209875
- Date de parution01/01/1977
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille840 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurRobert Laffont (réédition numéri...
Résumé
Refuser d'accepter les évidences est un travers contemporain qui surprend à un moment où l'information est omniprésente et où les succès scientifiques démontrent dans tous les domaines la puissance d'une analyse objective des faits. La consommation de tabac croît bien que ses dangers soient connus et une importance mythique est accordée à des risques minimes. La cristallisation des angoisses autour du cancer entrave la lutte contre cette maladie.
Bien que sa fréquence soit la même dans tous les continents, on incrimine dans sa genèse l'environnement technologique, la pollution, tout en ignorant les règles de vie qui permettraient de réduire de moitié sa fréquence. Les mythes de l'aliment naturel, du passéisme, du retour à la nature, expriment une hostilité pour le monde moderne alors que le besoin de surnaturel transparaît au travers de la vogue des guérisseurs.
Pour comprendre ces attitudes irrationnelles, il faudrait mieux connaître l'esprit humain. Nos jugements, nos actes sont déterminés par des mécanismes où s'imbriquent l'inné et l'acquis et qui sont accessibles à la recherche. La fréquentation des malades apprend que l'un des fondements de la pensée est la nécessité d'oublier la mort ; elle enseigne la puissance, la variété des moyens utilisés pour ignorer cette perspective ou s'en accommoder.
L'expérience, c'est-à-dire la confrontation avec le réel, est la grande loi de la vie, celle qui domine l'évolution des espèces ainsi que l'apprentissage et l'éducation. L'examen objectif des faits est, plus que jamais, indispensable pour résoudre les difficultés matérielles, mais l'exigence de lucidité se brise sur l'inacceptable évidence de sa propre fin. Les fois collectives, les coutumes ont dans toute société pour but essentiel d'aider l'homme à accepter sa destinée.
La faim, la misère, en focalisant l'attention sur des difficultés immédiates, dissimulaient les problèmes existentiels. Le progrès matériel, la science ont brisé ces cocons protecteurs. Il faut aider l'homme à retrouver un équilibre. L'accroissement des connaissances doit y contribuer.
Bien que sa fréquence soit la même dans tous les continents, on incrimine dans sa genèse l'environnement technologique, la pollution, tout en ignorant les règles de vie qui permettraient de réduire de moitié sa fréquence. Les mythes de l'aliment naturel, du passéisme, du retour à la nature, expriment une hostilité pour le monde moderne alors que le besoin de surnaturel transparaît au travers de la vogue des guérisseurs.
Pour comprendre ces attitudes irrationnelles, il faudrait mieux connaître l'esprit humain. Nos jugements, nos actes sont déterminés par des mécanismes où s'imbriquent l'inné et l'acquis et qui sont accessibles à la recherche. La fréquentation des malades apprend que l'un des fondements de la pensée est la nécessité d'oublier la mort ; elle enseigne la puissance, la variété des moyens utilisés pour ignorer cette perspective ou s'en accommoder.
L'expérience, c'est-à-dire la confrontation avec le réel, est la grande loi de la vie, celle qui domine l'évolution des espèces ainsi que l'apprentissage et l'éducation. L'examen objectif des faits est, plus que jamais, indispensable pour résoudre les difficultés matérielles, mais l'exigence de lucidité se brise sur l'inacceptable évidence de sa propre fin. Les fois collectives, les coutumes ont dans toute société pour but essentiel d'aider l'homme à accepter sa destinée.
La faim, la misère, en focalisant l'attention sur des difficultés immédiates, dissimulaient les problèmes existentiels. Le progrès matériel, la science ont brisé ces cocons protecteurs. Il faut aider l'homme à retrouver un équilibre. L'accroissement des connaissances doit y contribuer.
Refuser d'accepter les évidences est un travers contemporain qui surprend à un moment où l'information est omniprésente et où les succès scientifiques démontrent dans tous les domaines la puissance d'une analyse objective des faits. La consommation de tabac croît bien que ses dangers soient connus et une importance mythique est accordée à des risques minimes. La cristallisation des angoisses autour du cancer entrave la lutte contre cette maladie.
Bien que sa fréquence soit la même dans tous les continents, on incrimine dans sa genèse l'environnement technologique, la pollution, tout en ignorant les règles de vie qui permettraient de réduire de moitié sa fréquence. Les mythes de l'aliment naturel, du passéisme, du retour à la nature, expriment une hostilité pour le monde moderne alors que le besoin de surnaturel transparaît au travers de la vogue des guérisseurs.
Pour comprendre ces attitudes irrationnelles, il faudrait mieux connaître l'esprit humain. Nos jugements, nos actes sont déterminés par des mécanismes où s'imbriquent l'inné et l'acquis et qui sont accessibles à la recherche. La fréquentation des malades apprend que l'un des fondements de la pensée est la nécessité d'oublier la mort ; elle enseigne la puissance, la variété des moyens utilisés pour ignorer cette perspective ou s'en accommoder.
L'expérience, c'est-à-dire la confrontation avec le réel, est la grande loi de la vie, celle qui domine l'évolution des espèces ainsi que l'apprentissage et l'éducation. L'examen objectif des faits est, plus que jamais, indispensable pour résoudre les difficultés matérielles, mais l'exigence de lucidité se brise sur l'inacceptable évidence de sa propre fin. Les fois collectives, les coutumes ont dans toute société pour but essentiel d'aider l'homme à accepter sa destinée.
La faim, la misère, en focalisant l'attention sur des difficultés immédiates, dissimulaient les problèmes existentiels. Le progrès matériel, la science ont brisé ces cocons protecteurs. Il faut aider l'homme à retrouver un équilibre. L'accroissement des connaissances doit y contribuer.
Bien que sa fréquence soit la même dans tous les continents, on incrimine dans sa genèse l'environnement technologique, la pollution, tout en ignorant les règles de vie qui permettraient de réduire de moitié sa fréquence. Les mythes de l'aliment naturel, du passéisme, du retour à la nature, expriment une hostilité pour le monde moderne alors que le besoin de surnaturel transparaît au travers de la vogue des guérisseurs.
Pour comprendre ces attitudes irrationnelles, il faudrait mieux connaître l'esprit humain. Nos jugements, nos actes sont déterminés par des mécanismes où s'imbriquent l'inné et l'acquis et qui sont accessibles à la recherche. La fréquentation des malades apprend que l'un des fondements de la pensée est la nécessité d'oublier la mort ; elle enseigne la puissance, la variété des moyens utilisés pour ignorer cette perspective ou s'en accommoder.
L'expérience, c'est-à-dire la confrontation avec le réel, est la grande loi de la vie, celle qui domine l'évolution des espèces ainsi que l'apprentissage et l'éducation. L'examen objectif des faits est, plus que jamais, indispensable pour résoudre les difficultés matérielles, mais l'exigence de lucidité se brise sur l'inacceptable évidence de sa propre fin. Les fois collectives, les coutumes ont dans toute société pour but essentiel d'aider l'homme à accepter sa destinée.
La faim, la misère, en focalisant l'attention sur des difficultés immédiates, dissimulaient les problèmes existentiels. Le progrès matériel, la science ont brisé ces cocons protecteurs. Il faut aider l'homme à retrouver un équilibre. L'accroissement des connaissances doit y contribuer.



















