Le vieux avec les bottes

Par : Vitaliano Brancati
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  • Nombre de pages319
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.24 kg
  • Dimensions10,9 cm × 17,8 cm × 1,6 cm
  • ISBN2-08-070790-6
  • EAN9782080707901
  • Date de parution01/11/1995
  • Collectiongarnier-flammarion
  • ÉditeurFlammarion

Résumé

" Brancati appartient par l'état civil à une génération d'intellectuels qui passe du fascisme au marxisme et au communisme stalinien à travers la prise de conscience de ce qu'était, selon le diagnostic marxiste, la guerre civile espagnole, progrome de la Seconde Guerre mondiale ; pourtant il s'en détache, chronologiquement par une légère mais significative anticipation. Celle-ci lui permet de voir tout d'abord le fascisme non comme tragédie, mais comme " fait comique ", comme glorification du ridicule et obligation, pour les hommes, de s'y soumettre. Une sujétion au ridicule : tuant celui qui l'encourage comme celui qui le subit. A moins que celui qui le subit n'en soit délivré par un salutaire "manque de respect ". Comme Brancati, justement. " En 1934, Pirandello, fasciste désormais sans illusion, publiait dans le Corriere la nouvelle " Il y a quelqu'un qui rit " : au cours d'une cérémonie indubitablement fasciste, une cérémonie du fascisme, de ses funestes solennités. Et tout se passe comme si Vitaliano Brancati en avait recueilli la consigne ".
" Brancati appartient par l'état civil à une génération d'intellectuels qui passe du fascisme au marxisme et au communisme stalinien à travers la prise de conscience de ce qu'était, selon le diagnostic marxiste, la guerre civile espagnole, progrome de la Seconde Guerre mondiale ; pourtant il s'en détache, chronologiquement par une légère mais significative anticipation. Celle-ci lui permet de voir tout d'abord le fascisme non comme tragédie, mais comme " fait comique ", comme glorification du ridicule et obligation, pour les hommes, de s'y soumettre. Une sujétion au ridicule : tuant celui qui l'encourage comme celui qui le subit. A moins que celui qui le subit n'en soit délivré par un salutaire "manque de respect ". Comme Brancati, justement. " En 1934, Pirandello, fasciste désormais sans illusion, publiait dans le Corriere la nouvelle " Il y a quelqu'un qui rit " : au cours d'une cérémonie indubitablement fasciste, une cérémonie du fascisme, de ses funestes solennités. Et tout se passe comme si Vitaliano Brancati en avait recueilli la consigne ".
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