Prosper Mérimée est né en septembre 1803 à Paris. Il est mort à Cannes en septembre 1870. D’origine française, il est un archéologue, un écrivain et un historien. Il a fait de longues études et est non seulement titulaire d’une licence en droit, mais aussi détenteur d’un certificat musical de fin d’études. Il maîtrise l’anglais, l’arabe, le grec et le russe. Les parents de Prosper disposent d’un solide bagage littéraire et intellectuel qui lui a permis de porter un certain intérêt à la littérature.
Dès 1825, il commence à publier ses premières œuvres. « La Vénus d'Ille » est l’une de ses nouvelles les plus fameuses. L’action se déroule sur Ille-sur-Têt, une ville dans le département des Pyrénées Orientales. Elle met en scène le narrateur (un archéologue), M. de Peyrehorade et sa femme, Alphonse de Peyrehorade ainsi que la Statue de Vénus. Ici, l’auteur nous plonge au cœur de l’histoire fantastique, imaginaire et intrigante d’une statue. Cette statue semble être à l’origine d’accidents, existe-t-il une explication rationnelle à ce phénomène ?
Sensible et émotionnel, Prosper Mérimée n’hésite pas à aborder des thèmes comme la femme, l’amour ou la nature dans ses œuvres. C’est le cas dans l’ouvrage « La perle de Tolède ». C’est une histoire passionnante que vous prendrez beaucoup de plaisir à lire.
Les Ames Du Purgatoire. Carmen
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- Nombre de pages186
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.175 kg
- Dimensions10,9 cm × 17,8 cm × 1,2 cm
- ISBN2-08-070263-7
- EAN9782080702630
- Date de parution01/10/1983
- CollectionGF
- ÉditeurFlammarion
Résumé
- Tu aimes donc Lucas ? lui demandai-je
- Oui, je l'ai aimé, comme toi, un instant, moins que toi peut-être. A présent, je n'aime plus rien, et je me hais pour t'avoir aimé.
Je me jetai à ses pieds, je lui pris les mains, je les arrosai de mes larmes. Je lui rappelai tous les moments de bonheur que nous avions passés ensemble. Je lui offris de rester brigand pour lui plaire. Tout, monsieur, tout ! je lui offris tout, pourvu qu'elle voulût m'aimer encore !
Elle me dit :
- T'aimer encore, c'est impossible. Vivre avec toi, je ne le veux pas.
La fureur me possédait. Je tirai mon couteau. J'aurais voulu qu'elle eût peur et me demandât grâce, mais, cette femme était un démon.
- Tu aimes donc Lucas ? lui demandai-je
- Oui, je l'ai aimé, comme toi, un instant, moins que toi peut-être. A présent, je n'aime plus rien, et je me hais pour t'avoir aimé.
Je me jetai à ses pieds, je lui pris les mains, je les arrosai de mes larmes. Je lui rappelai tous les moments de bonheur que nous avions passés ensemble. Je lui offris de rester brigand pour lui plaire. Tout, monsieur, tout ! je lui offris tout, pourvu qu'elle voulût m'aimer encore !
Elle me dit :
- T'aimer encore, c'est impossible. Vivre avec toi, je ne le veux pas.
La fureur me possédait. Je tirai mon couteau. J'aurais voulu qu'elle eût peur et me demandât grâce, mais, cette femme était un démon.