La Fontaine Ou La Vie Est Un Conte
Par :Formats :
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages684
- PrésentationBroché
- Poids0.695 kg
- Dimensions14,7 cm × 20,5 cm × 4,9 cm
- ISBN2-08-068097-8
- EAN9782080680976
- Date de parution21/11/2000
- Collectionbiographies historiques
- ÉditeurFlammarion
Résumé
Quand Jean Orieux nous fait découvrir La Fontaine, c'est en véritable ami qu'il le présente, c'est-à-dire sans indulgence mais sans sévérité, avec une tendresse toujours chaleureuse. Il essaie et il y parvient de façon magistrale - de nous entraîner dans les arcanes de ce tempérament : tâche difficile car La Fontaine est un être secret, qui ne dévoile qu'à contrecœur ses sentiments. Et c'est par une lecture entièrement nouvelle des Fables et es Contes que Jean Orieux éclaire comme jamais elle ne le fut cette personnalité dont il nous dit :
" La Fontaine échappe à tous les jugements et s'évade de toutes les catégories. Le voici en disciple d'Epicure ; si l'on tourne la page, il est janséniste. Il est paresseux et s'en flatte ; penchons-nous sur les manuscrits qu'on a de lui : c'est un travail de bénédictin. Il raille les prêtres, le pape, adore la volupté ; or, il n'a jamais cessé d'être profondément religieux. Tantôt il flatte le roi pour ses conquêtes et le pousse à conquérir encore ; tantôt il exècre les conquérants et, en mainte occasion, fait l'éloge de la paix. Il chante la solitude et la simplicité rustique, mais il se complaît dans les salons des duchesses. Il fait sa cour aux femmes les plus élégantes dans des poèmes d'une délicatesse inimitable, mais il aime fidèlement les gaillardises d'auberge et de bordel. Une douce gaieté baigne son œuvre ; or, il est la proie d'une mélancolie profonde. Il faut en prendre son parti : la Fontaine est tout cela. "
Quand Jean Orieux nous fait découvrir La Fontaine, c'est en véritable ami qu'il le présente, c'est-à-dire sans indulgence mais sans sévérité, avec une tendresse toujours chaleureuse. Il essaie et il y parvient de façon magistrale - de nous entraîner dans les arcanes de ce tempérament : tâche difficile car La Fontaine est un être secret, qui ne dévoile qu'à contrecœur ses sentiments. Et c'est par une lecture entièrement nouvelle des Fables et es Contes que Jean Orieux éclaire comme jamais elle ne le fut cette personnalité dont il nous dit :
" La Fontaine échappe à tous les jugements et s'évade de toutes les catégories. Le voici en disciple d'Epicure ; si l'on tourne la page, il est janséniste. Il est paresseux et s'en flatte ; penchons-nous sur les manuscrits qu'on a de lui : c'est un travail de bénédictin. Il raille les prêtres, le pape, adore la volupté ; or, il n'a jamais cessé d'être profondément religieux. Tantôt il flatte le roi pour ses conquêtes et le pousse à conquérir encore ; tantôt il exècre les conquérants et, en mainte occasion, fait l'éloge de la paix. Il chante la solitude et la simplicité rustique, mais il se complaît dans les salons des duchesses. Il fait sa cour aux femmes les plus élégantes dans des poèmes d'une délicatesse inimitable, mais il aime fidèlement les gaillardises d'auberge et de bordel. Une douce gaieté baigne son œuvre ; or, il est la proie d'une mélancolie profonde. Il faut en prendre son parti : la Fontaine est tout cela. "