La Fontaine. Ou La vie est un conte
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- Nombre de pages740
- FormatePub
- ISBN2-403-02982-3
- EAN9782403029826
- Date de parution01/01/2000
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille251 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFlammarion (réédition numérique ...
Résumé
Quand Jean Orieux nous fait découvrir La Fontaine, c'est en véritable ami qu'il le présente, c'est-à-dire sans indulgence mais sans sévérité, avec une tendresse toujours chaleureuse. Il essaie - et il y parvient de façon magistrale - de nous entraîner dans les arcanes de ce tempérament : tâche difficile car La Fontaine est un être secret, qui ne dévoile qu'à contrecour ses sentiments. Et c'est par une lecture entièrement nouvelle des Fables et des Contes que Jean Orieux éclaire comme jamais elle ne le fut cette personnalité dont il nous dit : « La Fontaine échappe à tous les jugements et s'évade de toutes les catégories.
Le voici en disciple d'Épicure ; si l'on tourne la page, il est janséniste. Il est paresseux et s'en flatte ; penchons-nous sur les manuscrits qu'on a de lui : c'est un travail de bénédictin. Il raille les prêtres, le pape, adore la volupté ; or, il n'a jamais cessé d'être profondément religieux. Tantôt il flatte le roi pour ses conquêtes et le pousse à conquérir encore ; tantôt il exècre les conquérants et, en mainte occasion, fait l'éloge de la paix.
Il chante la solitude et la simplicité rustique, mais il se complaît dans les salons des duchesses. Il fait sa cour aux femmes les plus élégantes dans des poèmes d'une délicatesse inimitable, mais il aime fidèlement les gaillardises d'auberge et de bordel. Une douce gaieté baigne son ouvre ; or, il est la proie d'une mélancolie profonde. Il faut en prendre son parti : La Fontaine est tout cela. »
Le voici en disciple d'Épicure ; si l'on tourne la page, il est janséniste. Il est paresseux et s'en flatte ; penchons-nous sur les manuscrits qu'on a de lui : c'est un travail de bénédictin. Il raille les prêtres, le pape, adore la volupté ; or, il n'a jamais cessé d'être profondément religieux. Tantôt il flatte le roi pour ses conquêtes et le pousse à conquérir encore ; tantôt il exècre les conquérants et, en mainte occasion, fait l'éloge de la paix.
Il chante la solitude et la simplicité rustique, mais il se complaît dans les salons des duchesses. Il fait sa cour aux femmes les plus élégantes dans des poèmes d'une délicatesse inimitable, mais il aime fidèlement les gaillardises d'auberge et de bordel. Une douce gaieté baigne son ouvre ; or, il est la proie d'une mélancolie profonde. Il faut en prendre son parti : La Fontaine est tout cela. »
Quand Jean Orieux nous fait découvrir La Fontaine, c'est en véritable ami qu'il le présente, c'est-à-dire sans indulgence mais sans sévérité, avec une tendresse toujours chaleureuse. Il essaie - et il y parvient de façon magistrale - de nous entraîner dans les arcanes de ce tempérament : tâche difficile car La Fontaine est un être secret, qui ne dévoile qu'à contrecour ses sentiments. Et c'est par une lecture entièrement nouvelle des Fables et des Contes que Jean Orieux éclaire comme jamais elle ne le fut cette personnalité dont il nous dit : « La Fontaine échappe à tous les jugements et s'évade de toutes les catégories.
Le voici en disciple d'Épicure ; si l'on tourne la page, il est janséniste. Il est paresseux et s'en flatte ; penchons-nous sur les manuscrits qu'on a de lui : c'est un travail de bénédictin. Il raille les prêtres, le pape, adore la volupté ; or, il n'a jamais cessé d'être profondément religieux. Tantôt il flatte le roi pour ses conquêtes et le pousse à conquérir encore ; tantôt il exècre les conquérants et, en mainte occasion, fait l'éloge de la paix.
Il chante la solitude et la simplicité rustique, mais il se complaît dans les salons des duchesses. Il fait sa cour aux femmes les plus élégantes dans des poèmes d'une délicatesse inimitable, mais il aime fidèlement les gaillardises d'auberge et de bordel. Une douce gaieté baigne son ouvre ; or, il est la proie d'une mélancolie profonde. Il faut en prendre son parti : La Fontaine est tout cela. »
Le voici en disciple d'Épicure ; si l'on tourne la page, il est janséniste. Il est paresseux et s'en flatte ; penchons-nous sur les manuscrits qu'on a de lui : c'est un travail de bénédictin. Il raille les prêtres, le pape, adore la volupté ; or, il n'a jamais cessé d'être profondément religieux. Tantôt il flatte le roi pour ses conquêtes et le pousse à conquérir encore ; tantôt il exècre les conquérants et, en mainte occasion, fait l'éloge de la paix.
Il chante la solitude et la simplicité rustique, mais il se complaît dans les salons des duchesses. Il fait sa cour aux femmes les plus élégantes dans des poèmes d'une délicatesse inimitable, mais il aime fidèlement les gaillardises d'auberge et de bordel. Une douce gaieté baigne son ouvre ; or, il est la proie d'une mélancolie profonde. Il faut en prendre son parti : La Fontaine est tout cela. »