55 ème place_L ingénu_Voltaire
Encore une belle œuvre du génie français, ici Voltaire à travers le regard de l'ingénu son héros qui porte bien son nom car c'est un autochtone qui regarde la société française avec candeur et naïveté.
Procédé par lequel Voltaire s'en prend aux injustices dans la société et à tous ceux qui déshonorent la littérature ou la religion entre autres.
C'est rare que Voltaire soit d'accord avec Rousseau mais c'est là son oeuvre la plus rousseauiste en ce qu'elle met en lumière le mythe du bon sauvage, celui qui n'est pas corrompu par la société mais conserve toute sa bonté, sa naïveté, aussi est-il tout étonné par les règles que les hommes s'infligent et qui sont aux antipodes du bon sens.
C'est un conte philosophique qui s'attaque avec courage à l'hypocrisie des hommes avec la religion, qu'ils utilisent pour nuire à ceux qui ne partagent pas le même point de vue et qui ne cherchent par là qu'à les déposséder de leurs biens et à s'élever dans le pouvoir.
Ici, Voltaire s'attaque à l'intolérance qui légalement qualifia le protestantisme de crime.
L'œuvre démontre que comme souvent ce n'est pas un problème de religion mais un problème d'hommes qui utilisent celle-ci comme instrument pour condamner leur prochain.
C'est ainsi un récit sur la tolérance seule capable d'instaurer la paix dans une société hétéroclite et d'éduquer les hommes contre leur penchant obscurantiste.
L'homme bon démontre une application et une compréhension bonnes de la religion tandis que l'homme au cœur corrompu, irrigué par la haine, est intolérant, s'occupe de condamner les autres et peut s'avérer dangereux.
Adil Salouane
55 ème place_L ingénu_Voltaire
Encore une belle œuvre du génie français, ici Voltaire à travers le regard de l'ingénu son héros qui porte bien son nom car c'est un autochtone qui regarde la société française avec candeur et naïveté.
Procédé par lequel Voltaire s'en prend aux injustices dans la société et à tous ceux qui déshonorent la littérature ou la religion entre autres.
C'est rare que Voltaire soit d'accord avec Rousseau mais c'est là son oeuvre la plus rousseauiste en ce qu'elle met en lumière le mythe du bon sauvage, celui qui n'est pas corrompu par la société mais conserve toute sa bonté, sa naïveté, aussi est-il tout étonné par les règles que les hommes s'infligent et qui sont aux antipodes du bon sens.
C'est un conte philosophique qui s'attaque avec courage à l'hypocrisie des hommes avec la religion, qu'ils utilisent pour nuire à ceux qui ne partagent pas le même point de vue et qui ne cherchent par là qu'à les déposséder de leurs biens et à s'élever dans le pouvoir.
Ici, Voltaire s'attaque à l'intolérance qui légalement qualifia le protestantisme de crime.
L'œuvre démontre que comme souvent ce n'est pas un problème de religion mais un problème d'hommes qui utilisent celle-ci comme instrument pour condamner leur prochain.
C'est ainsi un récit sur la tolérance seule capable d'instaurer la paix dans une société hétéroclite et d'éduquer les hommes contre leur penchant obscurantiste.
L'homme bon démontre une application et une compréhension bonnes de la religion tandis que l'homme au cœur corrompu, irrigué par la haine, est intolérant, s'occupe de condamner les autres et peut s'avérer dangereux.
Adil Salouane