Messieurs, encore un effort...

Par : Elisabeth Badinter

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  • Nombre de pages96
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.09 kg
  • Dimensions11,6 cm × 18,6 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-08-044775-3
  • EAN9782080447753
  • Date de parution24/04/2024
  • ÉditeurCoédition Flammarion/Plon

Résumé

Les pays industrialisés ont entamé, depuis quelques années, un lent repli démographique. Longtemps, la France a conservé une belle natalité, mais ce n'est aujourd'hui plus le cas, et la voilà qui, lentement mais sûrement, s'approche à son tour du solde naturel négatif, avec toutes les conséquences sociales qu'on peut imaginer. Quant aux raisons de ce phénomène, chacun y va de son explication : effet des crises à répétition ? Menace écologique ? Perte de confiance dans le monde à venir ? Elisabeth Badinter pointe la dureté de la condition maternelle, principale cause du désengagement des femmes.
Faire un bébé aujourd'hui, c'est accepter une moindre rémunération tout en assumant les contraintes de la double journée, c'est supporter, bien davantage que le père, le poids psychologique de la parentalité. Les mentalités évoluent, dit-on... Pas assez, et sûrement pas assez vite, et même les politiques natalistes sont insuffisantes, qui ciblent les aides à la petite enfance, alors que la charge mentale des mères se prolonge bien au-delà.
Une nouvelle ère de la maternité se dessine : mieux éduquées, les femmes font vite le calcul des plaisirs et des peines. Si l'égalité entre les sexes ne progresse pas plus radicalement, et jusque dans l'intimité des couples, il ne faut pas s'étonner qu'elles refusent d'être les éternelles perdantes.
Les pays industrialisés ont entamé, depuis quelques années, un lent repli démographique. Longtemps, la France a conservé une belle natalité, mais ce n'est aujourd'hui plus le cas, et la voilà qui, lentement mais sûrement, s'approche à son tour du solde naturel négatif, avec toutes les conséquences sociales qu'on peut imaginer. Quant aux raisons de ce phénomène, chacun y va de son explication : effet des crises à répétition ? Menace écologique ? Perte de confiance dans le monde à venir ? Elisabeth Badinter pointe la dureté de la condition maternelle, principale cause du désengagement des femmes.
Faire un bébé aujourd'hui, c'est accepter une moindre rémunération tout en assumant les contraintes de la double journée, c'est supporter, bien davantage que le père, le poids psychologique de la parentalité. Les mentalités évoluent, dit-on... Pas assez, et sûrement pas assez vite, et même les politiques natalistes sont insuffisantes, qui ciblent les aides à la petite enfance, alors que la charge mentale des mères se prolonge bien au-delà.
Une nouvelle ère de la maternité se dessine : mieux éduquées, les femmes font vite le calcul des plaisirs et des peines. Si l'égalité entre les sexes ne progresse pas plus radicalement, et jusque dans l'intimité des couples, il ne faut pas s'étonner qu'elles refusent d'être les éternelles perdantes.
Elisabeth Badinter
Née le 5 mars 1944, Elisabeth Badinter est une femme de lettres et philosophe féministe. Agrégée de philosophie, spécialiste du siècle des Lumières, elle est l’auteur d’une trentaine d’essais et biographies. On peut notamment citer « L’amour en plus : histoire de l’amour maternel, XVII au XXème siècle » paru en 1980, « Condorcet, un intellectuel politique » en 1988 et « Le conflit, la femme et la mère » en 2010. Elle développe depuis longtemps une théorie de la ressemblance des sexes et se montre critique à l'égard de récentes lois sur la parité politique ou le traitement des délits sexuels, de telle sorte que les partisans du mouvement féministe ne la reconnaissent plus nécessairement aujourd'hui comme une des leurs. De son côté, elle continue de s'en réclamer, tout en précisant que la vocation du féminisme n'est pas de conduire une guerre des sexes.
Condorcet
Elisabeth Badinter, Robert Badinter
Poche
12,90 €