Né à Prague le 3 décembre 1875, Rainer Maria Rilke mène une existence errante et solitaire malgré ses rencontres avec Lou Andreas-Salomé en 1896 et Clara Westhoff, élève de Rodin qu'il épouse en 1901. Secrétaire de Rodin, puis traducteur de Gide, il meurt en Suisse le 29 décembre 1926.
Lettres françaises à Merline. 1919-1922
Par :Formats :
Disponible d'occasion :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages192
- PrésentationBroché
- Poids0.25 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,5 cm
- ISBN2-02-003782-3
- EAN9782020037822
- Date de parution01/01/1950
- CollectionLe don des langues
- ÉditeurSeuil
Résumé
Les Lettres à Merline, écrites en français pour la plupart, ont été choisies dans la correspondance que Rilke a entretenue avec la destinataire à partir d'août 1919 et jusqu'à sa mort (décembre 1926). Le choix que nous publions ici reproduit les débuts de sa relation avec Merline jusqu'au lendemain de l'achèvement des Elégies (février 1922). Il coïncide avec la dernière période, au cours de laquelle cette oeuvre capitale surgit en lui, après de longues années d'interruption, avec la violence d'un " ouragan " et le porte au sommet de sa plénitude.
En effet, après l'élan de 1912, le souffle s'était tari jusqu'au lendemain de la grande guerre. Survient la rencontre avec Merline, créant une situation ambiguë. L'état passionné où elle le jette va-t-il contrarier la passivité qu'il recherche, et l'aventure le soustraire aux " influences " qu'il attend, ou bien serait-ce précisément par cette rencontre que ces influences recommencent à se manifester ? Pourtant il parvient à faire participer l'amie à l'expérience qui se développe, à l'associer à la recherche de cette solitude nécessaire ; car c'est au château de Muzot qu'avec une violence presque destructive les " influences " donneront l'assaut final qui emportera la décision victorieuse : les Elégies de Duino.
En effet, après l'élan de 1912, le souffle s'était tari jusqu'au lendemain de la grande guerre. Survient la rencontre avec Merline, créant une situation ambiguë. L'état passionné où elle le jette va-t-il contrarier la passivité qu'il recherche, et l'aventure le soustraire aux " influences " qu'il attend, ou bien serait-ce précisément par cette rencontre que ces influences recommencent à se manifester ? Pourtant il parvient à faire participer l'amie à l'expérience qui se développe, à l'associer à la recherche de cette solitude nécessaire ; car c'est au château de Muzot qu'avec une violence presque destructive les " influences " donneront l'assaut final qui emportera la décision victorieuse : les Elégies de Duino.
Les Lettres à Merline, écrites en français pour la plupart, ont été choisies dans la correspondance que Rilke a entretenue avec la destinataire à partir d'août 1919 et jusqu'à sa mort (décembre 1926). Le choix que nous publions ici reproduit les débuts de sa relation avec Merline jusqu'au lendemain de l'achèvement des Elégies (février 1922). Il coïncide avec la dernière période, au cours de laquelle cette oeuvre capitale surgit en lui, après de longues années d'interruption, avec la violence d'un " ouragan " et le porte au sommet de sa plénitude.
En effet, après l'élan de 1912, le souffle s'était tari jusqu'au lendemain de la grande guerre. Survient la rencontre avec Merline, créant une situation ambiguë. L'état passionné où elle le jette va-t-il contrarier la passivité qu'il recherche, et l'aventure le soustraire aux " influences " qu'il attend, ou bien serait-ce précisément par cette rencontre que ces influences recommencent à se manifester ? Pourtant il parvient à faire participer l'amie à l'expérience qui se développe, à l'associer à la recherche de cette solitude nécessaire ; car c'est au château de Muzot qu'avec une violence presque destructive les " influences " donneront l'assaut final qui emportera la décision victorieuse : les Elégies de Duino.
En effet, après l'élan de 1912, le souffle s'était tari jusqu'au lendemain de la grande guerre. Survient la rencontre avec Merline, créant une situation ambiguë. L'état passionné où elle le jette va-t-il contrarier la passivité qu'il recherche, et l'aventure le soustraire aux " influences " qu'il attend, ou bien serait-ce précisément par cette rencontre que ces influences recommencent à se manifester ? Pourtant il parvient à faire participer l'amie à l'expérience qui se développe, à l'associer à la recherche de cette solitude nécessaire ; car c'est au château de Muzot qu'avec une violence presque destructive les " influences " donneront l'assaut final qui emportera la décision victorieuse : les Elégies de Duino.