350 ans de création - Les artistes de l'Académie de France à Rome de Louis XIV à nos jours - Beau Livre

Muriel Mayette-Holtz

(Préfacier)

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Collectif

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Jérôme Delaplanche - 350 ans de création - Les artistes de l'Académie de France à Rome de Louis XIV à nos jours.
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Caractéristiques

  • Date de parution
    14/10/2016
  • Editeur
  • ISBN
    978-88-99765-08-8
  • EAN
    9788899765088
  • Format
    Beau Livre
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    224 pages
  • Poids
    1.465 Kg
  • Dimensions
    24,0 cm × 30,0 cm × 1,8 cm

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L'éditeur en parle

Quelle étrange idée de la part des pouvoirs publics d'envoyer depuis 350 ans de jeunes artistes dans un autre pays ! Lorsqu'est créée l'Académie de France à Rome en 1666, le principe d'une telle institution est inédit. Il sera pourtant imité par toutes les nations d'Europe et d'ailleurs qui y fonderont à leur tour des académies. Mais pourquoi Rome ? Que vient-on y chercher, que vient-on y faire ? Le propos de l'exposition est d'interroger la nature de ce lien au sein de la production des pensionnaires depuis 350 ans.
L'acquisition de la Villa Médicis en 1803 par Napoléon est la proclamation des ambitions de la politique artistique de l'État français. Le prestige du lieu et sa visibilité au sommet de l'une des collines de Rome donne tout son sens à cette acquisition. Mais le piège se referme à la fin du xixe siècle. La modernité échappe au contrôle de l'État. Pour la première fois dans l'Histoire, l'art officiel devient un « art pompier ».
« Académique » devient une insulte. La grande réforme voulue par André Malraux change assez radicalement la situation au tournant des années 1970. La création artistique à la Villa Médicis renoue avec la recherche expérimentale. Cette transformation profonde qui redynamise l'institution est encore une action de l'État. La présence de cette institution à Rome est un dépaysement. Et la question de l'étranger, de la confrontation à l'autre, entre invitation et occupation, se pose continuellement pour chacun des pensionnaires, des visiteurs, des salariés de l'institution.
Être étrangers renvoie immédiatement à la question de l'identité, question si saillante de nos jours, dans une Europe confrontée aux migrations, aux déplacements, à la mondialisation. Comment l'artiste d'hier et d'aujourd'hui se saisit de cette question ? Qu'est-ce que l'identité artistique française ? Que fut-elle ? Que peut-elle encore prétendre être ? Aujourd'hui, les artistes pensionnaires de la Villa Médicis interrogent à nouveau le lieu, interrogent leur déplacement.
Et souvent se renvoyant finalement à cette question : qui sommes-nous culturellement ? Traversant le poids des exigences politiques et des enjeux de l'identité et du dialogue avec la ville de Rome, l'activité des pensionnaires a connu une évolution considérable depuis 350 ans. Elle est passée d'un travail collectif à un travail personnel, d'une vie pour ainsi dire « monastique avec un règlement très strict, à la liberté du pavillon individuel.
La production elle-même est passée du visuel (décor pour les Maisons du roi) à l'universel (des pratiques artistiques les plus diverses), du politique à l'esthétique, de la production à l'exploration. En dépit de la volonté de contrôle de l'activité des pensionnaires, l'expatriation impose l'expérience de la liberté et du dépaysement. L'exposition entend montrer la créativité des artistes au sein de l'institution à travers toutes ses transformations.
Le principe est donc de ne montrer que des oeuvres produites par les pensionnaires ou les directeurs de l'Académie de France à Rome pendant le temps où ils étaient pensionnaires ou directeurs. L'exposition, chronologique et thématique, se déroule sur sept salles. Elle devrait présenter une centaine d'oeuvres (tableaux, dessins, sculptures, dessins d'architecture, partitions…) et se conclure par une installation vidéo proposant une rétrospective du travail des pensionnaires au cours des quarante-cinq dernières années.

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