Le bouleversant portrait d’une jeunesse en quête d’elle-même, en quête de tout ce dont on l’a privé. Dans les quartiers pauvres d’une banlieue canadienne, les enfants des enfants de Trinidad, de la Jamaïque, du Sri Lanka…, l’histoire de Michael et Francis, deux fils d’immigrés, lâchés dans un monde d’incertitude et d’incompréhension. De douleur et de résilience.
On y assiste, de trop près parfois, aux règlements de compte armés.
On se cherche une identité dans les fulgurances du hip-hop, au Desirea’s, salon de coiffure aux allures de juke joint, où Jelly
fait parler les Technic 2000 à grands mélanges de blues, de soul, de jazz et de folk.
On boit ses premières bières le long de la Rouge, cette rivière qui offre un refuge, loin du vacarme de la ville.
On regarde sa mère se démener de petits boulots en petits boulots, aussi usée que courageuse, donnant à ses fils la chance de devenir quelqu’un.
On tombe amoureux, on se découvre une certaine passion des livres dans le silence bienfaiteur de la bibliothèque.
On se laisse faire quand les flics viennent vous contrôler, à toute heure du jour et de la nuit, sans autre raison que la couleur de votre peau.
On suit son frangin, idole protectrice, ce frère révolté, superbe, ce frère qui ne souhaite rien tant que rétablir la justice pour tous ces hommes et ces femmes de galère.
Un grand roman rythmé par une langue d’une langueur chaloupée, une voix touchante qui, sans cesse, nous dit la vérité sur ce que l’homme fait à l’homme, sur ce qui fait un homme.
Comme un miroir brisé où les visages morcelés se cherchent une constitution.
Dans la dureté de la vie, il y a de la beauté. Et de cette beauté - émanation de ce peuple des oubliés, des laissés pour compte - David Chariandy nous offre la photographie généreuse de l’universalité, le roman de ce que nous sommes : des hommes.
33 tours
Le bouleversant portrait d’une jeunesse en quête d’elle-même, en quête de tout ce dont on l’a privé. Dans les quartiers pauvres d’une banlieue canadienne, les enfants des enfants de Trinidad, de la Jamaïque, du Sri Lanka…, l’histoire de Michael et Francis, deux fils d’immigrés, lâchés dans un monde d’incertitude et d’incompréhension. De douleur et de résilience.
On y assiste, de trop près parfois, aux règlements de compte armés.
On se cherche une identité dans les fulgurances du hip-hop, au Desirea’s, salon de coiffure aux allures de juke joint, où Jelly fait parler les Technic 2000 à grands mélanges de blues, de soul, de jazz et de folk.
On boit ses premières bières le long de la Rouge, cette rivière qui offre un refuge, loin du vacarme de la ville.
On regarde sa mère se démener de petits boulots en petits boulots, aussi usée que courageuse, donnant à ses fils la chance de devenir quelqu’un.
On tombe amoureux, on se découvre une certaine passion des livres dans le silence bienfaiteur de la bibliothèque.
On se laisse faire quand les flics viennent vous contrôler, à toute heure du jour et de la nuit, sans autre raison que la couleur de votre peau.
On suit son frangin, idole protectrice, ce frère révolté, superbe, ce frère qui ne souhaite rien tant que rétablir la justice pour tous ces hommes et ces femmes de galère.
Un grand roman rythmé par une langue d’une langueur chaloupée, une voix touchante qui, sans cesse, nous dit la vérité sur ce que l’homme fait à l’homme, sur ce qui fait un homme.
Comme un miroir brisé où les visages morcelés se cherchent une constitution.
Dans la dureté de la vie, il y a de la beauté. Et de cette beauté - émanation de ce peuple des oubliés, des laissés pour compte - David Chariandy nous offre la photographie généreuse de l’universalité, le roman de ce que nous sommes : des hommes.