2017. Le réveil citoyen

Par : Robert Branche

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  • Nombre de pages206
  • PrésentationBroché
  • Poids0.278 kg
  • Dimensions14,6 cm × 22,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-35449-069-0
  • EAN9782354490690
  • Date de parution18/01/2016
  • ÉditeurPalio (Editions du)

Résumé

Située à la proue de l'Europe, dotée d'espaces disponibles, d'un climat durablement favorable et d'une population jeune et dynamique, irriguée d'un patrimoine culturel incontestable, la France est encore riche de grandes entreprises insérées dans le commerce mondial et de start-up technologiques à la pointe dans les mathématiques - science-clé dans le monde de l'information. Ce qui la menace au premier rang n'est pas un péril extérieur, mais son mal-être actuel : entravée par le tas de spaghettis de ses institutions collectives, elle est habitée par une dépression qui nourrit peurs et regrets, et se nourrit d'eux.
Les événements tragiques de 2015 montrent la nécessité d'accroître notre capacité à agir et de stopper la désintégration en cours : A force de laisser le chômage gangréner notre société et l'éducation ne plus être le ciment du vivre ensemble, notre société est malade de ces deux cancers ; A force de ne pas avoir entrepris une réelle refondation de nos institutions, nous en avons laissé déraper les coûts et compromis l'efficacité, entamant notre marge de manoeuvre présente et future ; A force de diverger vis-à-vis de nos voisins, nous avons rendu de plus en plus difficile la construction de politiques communes.
Or, il est illusoire de croire que nous pourrons faire face seuls aux enjeux et risques mondiaux ; A force de n'associer ni la jeunesse, ni les citoyens, les responsables politiques se sont coupés sans cesse davantage de la société réelle, et ne sont plus en situation de changer ce qui devrait l'être. Il est plus que temps d'agir : 2017 doit sonner le réveil citoyen. Ce livre est tout à la fois un appel à cette prise de conscience, une amorce de diagnostic et une proposition de chemin pour agir.
Située à la proue de l'Europe, dotée d'espaces disponibles, d'un climat durablement favorable et d'une population jeune et dynamique, irriguée d'un patrimoine culturel incontestable, la France est encore riche de grandes entreprises insérées dans le commerce mondial et de start-up technologiques à la pointe dans les mathématiques - science-clé dans le monde de l'information. Ce qui la menace au premier rang n'est pas un péril extérieur, mais son mal-être actuel : entravée par le tas de spaghettis de ses institutions collectives, elle est habitée par une dépression qui nourrit peurs et regrets, et se nourrit d'eux.
Les événements tragiques de 2015 montrent la nécessité d'accroître notre capacité à agir et de stopper la désintégration en cours : A force de laisser le chômage gangréner notre société et l'éducation ne plus être le ciment du vivre ensemble, notre société est malade de ces deux cancers ; A force de ne pas avoir entrepris une réelle refondation de nos institutions, nous en avons laissé déraper les coûts et compromis l'efficacité, entamant notre marge de manoeuvre présente et future ; A force de diverger vis-à-vis de nos voisins, nous avons rendu de plus en plus difficile la construction de politiques communes.
Or, il est illusoire de croire que nous pourrons faire face seuls aux enjeux et risques mondiaux ; A force de n'associer ni la jeunesse, ni les citoyens, les responsables politiques se sont coupés sans cesse davantage de la société réelle, et ne sont plus en situation de changer ce qui devrait l'être. Il est plus que temps d'agir : 2017 doit sonner le réveil citoyen. Ce livre est tout à la fois un appel à cette prise de conscience, une amorce de diagnostic et une proposition de chemin pour agir.

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5/5
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5/5
2017, le réveil citoyen pour enfin libérer tous les faizeux
Ah, si le monde fonctionnait selon les principes d’une recette de cuisine, comme tout serait simple : il suffirait de choisir les bons ingrédients et de suivre les indications fournies pour obtenir à chaque fois le même plat. C’est à cela que rêvent les politiques, et tous se sentent l’âme d’un maître queux, d’un homme ou d’une femme miracle. Même Marine Le Pen prend des élans gaulliens, quand elle ne s’incarne pas en une Jeanne d’Arc mâtinée d’une Astérix en jupons partie à la reconquête du monde. Tous des sauveurs quoi ! Mais comment croire que la solution pourrait venir d’en haut, fût-il le plus compétent ? Comment serait-ce possible dans un monde tissé de connexions multiples, où l’incertitude est irréductible, où les limites se fondent et s’effacent ? Non, tous s’entravent dans la toile mondiale, comme des insectes pris au piège d’une complexité qui les dépasse. Autre caractéristique de nos maîtres queux, ils s’intéressent peu au comment et détestent dire à l’avance ce qu’ils vont faire. « Un programme pour être élu ; pour le reste, on verra après », se murmurent-ils au quotidien. Comme si l’intendance suivait toujours... Imaginez un candidat à la reprise d’une entreprise qui serait incapable de présenter un quelconque plan d’action : « Faites-moi confiance et en trois ans, je doublerai le chiffre d’affaires. Comment ? Vous verrez bien ! ». Tels sont nos politiques : ils nous demandent un chèque en blanc. À contre-courant, voilà selon moi l’objectif essentiel : s’intéresser non pas à comment être élu, mais à ce qu’il conviendrait de faire si jamais on l’était. Avec l’idée absurde que c’est ainsi qu’il faut raisonner, et que c’est peut-être aussi la meilleure façon d’être élu ! Et ne nous trompons pas, il y a urgence : la révolution numérique déferle. Si la France n’amorce pas rapidement une transformation profonde, si elle reste lestée d’une dette qui ne fait que s’accroître, si elle continue à dépenser inefficacement l’argent public, si elle conserve des organisations rigides et pyramidales, elle sera emportée par le tsunami qui s’annonce. Comme le chêne de la fable, elle sera déracinée par la tempête qui arrive. Réveillons-nous quand il en est encore temps : nous avons tout pour réussir, mais être champion dans un monde en compétition ne se fait ni sans effort, ni en regardant le futur dans un rétroviseur. Ayons le courage de nous remettre en cause et de repenser notre projet collectif, de sortir du tas de spaghettis entremêlés de nos organisations collectives, de comprendre que la vie est dans l’échange et la mort le rendez-vous certain de la fermeture. Les évènements tragiques de 2015 montrent la nécessité de stopper la désintégration en cours et d’accroître notre capacité à agir : - Refuser de laisser le chômage gangréner notre société et l’éducation ne plus être le ciment du vivre ensemble, - Refonder nos institutions pour ne plus laisser les coûts déraper, et notre souveraineté et notre marge de manœuvre être entamées, - Converger vers nos voisins européens pour construire avec eux des politiques communes car nous ne pourrons pas faire face seuls aux enjeux et risques mondiaux, - Associer la jeunesse et les citoyens pour cesser d’avoir des politiques coupés de la société réelle et incapables de changer ce qui devrait l’être. Il est plus que temps d’agir. "2017 : Le réveil citoyen" est tout à la fois un invitation à cette prise de conscience, une amorce de diagnostic et une proposition de chemin pour agir. Alexandre Jardin avec son mouvement Bleu Blanc Zèbre en appelle à voir se multiplier les faizeux. Avec "2017", j’en appelle à une transformation réelle et profonde de nos institutions collectives pour libérer tous les faizeux, et multiplier la puissance et l’efficacité de chacun d’eux. Chiche ?
Ah, si le monde fonctionnait selon les principes d’une recette de cuisine, comme tout serait simple : il suffirait de choisir les bons ingrédients et de suivre les indications fournies pour obtenir à chaque fois le même plat. C’est à cela que rêvent les politiques, et tous se sentent l’âme d’un maître queux, d’un homme ou d’une femme miracle. Même Marine Le Pen prend des élans gaulliens, quand elle ne s’incarne pas en une Jeanne d’Arc mâtinée d’une Astérix en jupons partie à la reconquête du monde. Tous des sauveurs quoi ! Mais comment croire que la solution pourrait venir d’en haut, fût-il le plus compétent ? Comment serait-ce possible dans un monde tissé de connexions multiples, où l’incertitude est irréductible, où les limites se fondent et s’effacent ? Non, tous s’entravent dans la toile mondiale, comme des insectes pris au piège d’une complexité qui les dépasse. Autre caractéristique de nos maîtres queux, ils s’intéressent peu au comment et détestent dire à l’avance ce qu’ils vont faire. « Un programme pour être élu ; pour le reste, on verra après », se murmurent-ils au quotidien. Comme si l’intendance suivait toujours... Imaginez un candidat à la reprise d’une entreprise qui serait incapable de présenter un quelconque plan d’action : « Faites-moi confiance et en trois ans, je doublerai le chiffre d’affaires. Comment ? Vous verrez bien ! ». Tels sont nos politiques : ils nous demandent un chèque en blanc. À contre-courant, voilà selon moi l’objectif essentiel : s’intéresser non pas à comment être élu, mais à ce qu’il conviendrait de faire si jamais on l’était. Avec l’idée absurde que c’est ainsi qu’il faut raisonner, et que c’est peut-être aussi la meilleure façon d’être élu ! Et ne nous trompons pas, il y a urgence : la révolution numérique déferle. Si la France n’amorce pas rapidement une transformation profonde, si elle reste lestée d’une dette qui ne fait que s’accroître, si elle continue à dépenser inefficacement l’argent public, si elle conserve des organisations rigides et pyramidales, elle sera emportée par le tsunami qui s’annonce. Comme le chêne de la fable, elle sera déracinée par la tempête qui arrive. Réveillons-nous quand il en est encore temps : nous avons tout pour réussir, mais être champion dans un monde en compétition ne se fait ni sans effort, ni en regardant le futur dans un rétroviseur. Ayons le courage de nous remettre en cause et de repenser notre projet collectif, de sortir du tas de spaghettis entremêlés de nos organisations collectives, de comprendre que la vie est dans l’échange et la mort le rendez-vous certain de la fermeture. Les évènements tragiques de 2015 montrent la nécessité de stopper la désintégration en cours et d’accroître notre capacité à agir : - Refuser de laisser le chômage gangréner notre société et l’éducation ne plus être le ciment du vivre ensemble, - Refonder nos institutions pour ne plus laisser les coûts déraper, et notre souveraineté et notre marge de manœuvre être entamées, - Converger vers nos voisins européens pour construire avec eux des politiques communes car nous ne pourrons pas faire face seuls aux enjeux et risques mondiaux, - Associer la jeunesse et les citoyens pour cesser d’avoir des politiques coupés de la société réelle et incapables de changer ce qui devrait l’être. Il est plus que temps d’agir. "2017 : Le réveil citoyen" est tout à la fois un invitation à cette prise de conscience, une amorce de diagnostic et une proposition de chemin pour agir. Alexandre Jardin avec son mouvement Bleu Blanc Zèbre en appelle à voir se multiplier les faizeux. Avec "2017", j’en appelle à une transformation réelle et profonde de nos institutions collectives pour libérer tous les faizeux, et multiplier la puissance et l’efficacité de chacun d’eux. Chiche ?
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