2011 au miroir de 1956
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- Nombre de pages151
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.2 kg
- Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 1,5 cm
- ISBN978-9938-53-192-3
- EAN9789938531923
- Date de parution21/04/2024
- ÉditeurNirvana
Résumé
Dès 2011, 1956 est revenu nous hanter comme un autre moment fondateur de notre histoire récente, comme un repère, sinon comme un objet de comparaison, mais souvent dans le cadre d'une polémique passionnée opposant de farouches détracteurs de l'Etat de l'indépendance à des thuriféraires zélés. Or, c'est d'une analyse sereine que le débat a besoin. Surtout si l'on est convaincu, comme l'auteur de cet essai, que, durant la décennie (2011-2021), la Tunisie a raté une grande occasion et que la confrontation du moment présent à celui de l'indépendance (1956-1969) peut nous aider à comprendre les raisons profondes de notre échec.
L'exercice de la confrontation implique que l'on démontre, d'abord, ce qui est affirmé dans le sous-titre, à savoir le succès des élites de 1956 et l'échec de celles 2011 à réaliser les tâches définies par chacun des deux moments historiques. Il s'agit ensuite de s'arrêter sur l'identité et l'action des élites qui ont eu à gérer ces deux moments fondateurs : à quelles classes sociales appartenaient-elles ? Quelles luttes de classes ont-elles menées ? Par le biais de quels blocs historiques ? En élaborant quelles politiques ? Et grâce à quelles forces sociopolitiques organisées ? Les réponses à toutes ces questions soulignent ce qui nous a manqué en 2011 et aboutissent à une conclusion paradoxale : 1956 est une révolution d'abord politique (visant essentiellement l'indépendance) qui a su se hisser au statut de révolution sociale et 2011 est une révolution d'abord sociale qui a régressé vers une révolution politique (transition démocratique) – et l'a ratée.
L'exercice de la confrontation implique que l'on démontre, d'abord, ce qui est affirmé dans le sous-titre, à savoir le succès des élites de 1956 et l'échec de celles 2011 à réaliser les tâches définies par chacun des deux moments historiques. Il s'agit ensuite de s'arrêter sur l'identité et l'action des élites qui ont eu à gérer ces deux moments fondateurs : à quelles classes sociales appartenaient-elles ? Quelles luttes de classes ont-elles menées ? Par le biais de quels blocs historiques ? En élaborant quelles politiques ? Et grâce à quelles forces sociopolitiques organisées ? Les réponses à toutes ces questions soulignent ce qui nous a manqué en 2011 et aboutissent à une conclusion paradoxale : 1956 est une révolution d'abord politique (visant essentiellement l'indépendance) qui a su se hisser au statut de révolution sociale et 2011 est une révolution d'abord sociale qui a régressé vers une révolution politique (transition démocratique) – et l'a ratée.
Dès 2011, 1956 est revenu nous hanter comme un autre moment fondateur de notre histoire récente, comme un repère, sinon comme un objet de comparaison, mais souvent dans le cadre d'une polémique passionnée opposant de farouches détracteurs de l'Etat de l'indépendance à des thuriféraires zélés. Or, c'est d'une analyse sereine que le débat a besoin. Surtout si l'on est convaincu, comme l'auteur de cet essai, que, durant la décennie (2011-2021), la Tunisie a raté une grande occasion et que la confrontation du moment présent à celui de l'indépendance (1956-1969) peut nous aider à comprendre les raisons profondes de notre échec.
L'exercice de la confrontation implique que l'on démontre, d'abord, ce qui est affirmé dans le sous-titre, à savoir le succès des élites de 1956 et l'échec de celles 2011 à réaliser les tâches définies par chacun des deux moments historiques. Il s'agit ensuite de s'arrêter sur l'identité et l'action des élites qui ont eu à gérer ces deux moments fondateurs : à quelles classes sociales appartenaient-elles ? Quelles luttes de classes ont-elles menées ? Par le biais de quels blocs historiques ? En élaborant quelles politiques ? Et grâce à quelles forces sociopolitiques organisées ? Les réponses à toutes ces questions soulignent ce qui nous a manqué en 2011 et aboutissent à une conclusion paradoxale : 1956 est une révolution d'abord politique (visant essentiellement l'indépendance) qui a su se hisser au statut de révolution sociale et 2011 est une révolution d'abord sociale qui a régressé vers une révolution politique (transition démocratique) – et l'a ratée.
L'exercice de la confrontation implique que l'on démontre, d'abord, ce qui est affirmé dans le sous-titre, à savoir le succès des élites de 1956 et l'échec de celles 2011 à réaliser les tâches définies par chacun des deux moments historiques. Il s'agit ensuite de s'arrêter sur l'identité et l'action des élites qui ont eu à gérer ces deux moments fondateurs : à quelles classes sociales appartenaient-elles ? Quelles luttes de classes ont-elles menées ? Par le biais de quels blocs historiques ? En élaborant quelles politiques ? Et grâce à quelles forces sociopolitiques organisées ? Les réponses à toutes ces questions soulignent ce qui nous a manqué en 2011 et aboutissent à une conclusion paradoxale : 1956 est une révolution d'abord politique (visant essentiellement l'indépendance) qui a su se hisser au statut de révolution sociale et 2011 est une révolution d'abord sociale qui a régressé vers une révolution politique (transition démocratique) – et l'a ratée.