En cours de chargement...
"D'abord je n'ai vu que ça, deux yeux immenses, plus grands que ceux d'une femme, soulignés de noir comme si la nature avait tracé un trait de khôl pour agrandir encore ce regard déjà grand. Ses cils recourbés comme ceux d'une danseuse de cabaret. La truie couchée sur le côté me fixait, l'air de dire, tu voulais voir ? Alors regarde". 180 jours, c'est le temps qui sépare la naissance d'un porc de sa mort à l'abattoir.
Ce sont aussi six mois qui font basculer la vie d'un homme. Quand Martin accepte de se rendre dans un élevage industriel pour les besoins de son travail universitaire, il n'imagine pas que le regard des animaux va réveiller ses souvenirs les plus enfouis.
Less is more but more is porc, so let's the porc alone ...
Demandons nous quelle est notre bete noire... Les élevages porcins sont les dignes héritiers des camps de concentration (à moins que ce ne soit l'inverse, mais la chronologie, c'est la chronologie.). Ceci est un roman...A dévorer le coeur au bord des lèvres. Indispensable...(je déplore au passage que l'excellent "Addiction générale" du meme auteur paru il y a cinq ans ne soit toujours pas disponible en poche..Mais que fait l'édition?).