1748, l'année de L'esprit des lois

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  • Nombre de pages192
  • PrésentationRelié
  • Poids0.37 kg
  • Dimensions16,0 cm × 23,5 cm × 1,3 cm
  • ISBN2-7453-0113-6
  • EAN9782745301130
  • Date de parution27/09/1999
  • CollectionLes Dix-huitèmes siècles
  • ÉditeurCHAMPION
  • CompilateurCatherine Larrère
  • CompilateurCatherine Volpilhac-Auger

Résumé

En 1748, Rousseau et Diderot sont presque inconnus, l'Encyclopédie est à peine plus qu'un projet, Voltaire se consacre surtout à l'histoire et au théâtre. Et pourtant cette année-là voit le premier triomphe des Lumières, avec L'Esprit des lois. Désormais, Montesquieu sera reconnu comme le premier penseur politique de son temps ; il ouvre magistralement la voie qui sera celle des Philosophes, durant un demi-siècle.
Sans ce coup d'éclat, la philosophie des Lumières aurait-elle eu le même visage et le même impact ? Que fait-on, que lit-on en 1748 ? A quoi les Français s'intéressent-ils ? A la guerre et à la paix, à l'équilibre de l'Europe ; on versifie, on se bat à coup de pamphlets où les femmes deviennent hommes, et les hommes femmes... Mais théâtre, peinture et musique témoignent aussi que les sensibilités changent, que l'art doit répondre à de nouvelles aspirations.
C'est un horizon intellectuel qu'on a tenté ici de reconstituer : 1748 est l'année où l'opinion frémit, ou évolue insensiblement. Montesquieu lui-même a-t-il changé ? Comment le spirituel auteur des Lettres persanes est-il devenu le théoricien des lois et des gouvernements ? Quelle modernité est la sienne ? Entre une culture classique qui le relie au passé, et une ouverture au monde qui en fait notre contemporain, Montesquieu, tel qu'en lui-même...
Contributions de C. Cave, S. Cornand, V. Costa, ? L. Desgraves, J. -L. Jam, C. Larrère, J. -N. Pascal, D. Reynaud, C. Spector et C. Volpilhac-Auger
En 1748, Rousseau et Diderot sont presque inconnus, l'Encyclopédie est à peine plus qu'un projet, Voltaire se consacre surtout à l'histoire et au théâtre. Et pourtant cette année-là voit le premier triomphe des Lumières, avec L'Esprit des lois. Désormais, Montesquieu sera reconnu comme le premier penseur politique de son temps ; il ouvre magistralement la voie qui sera celle des Philosophes, durant un demi-siècle.
Sans ce coup d'éclat, la philosophie des Lumières aurait-elle eu le même visage et le même impact ? Que fait-on, que lit-on en 1748 ? A quoi les Français s'intéressent-ils ? A la guerre et à la paix, à l'équilibre de l'Europe ; on versifie, on se bat à coup de pamphlets où les femmes deviennent hommes, et les hommes femmes... Mais théâtre, peinture et musique témoignent aussi que les sensibilités changent, que l'art doit répondre à de nouvelles aspirations.
C'est un horizon intellectuel qu'on a tenté ici de reconstituer : 1748 est l'année où l'opinion frémit, ou évolue insensiblement. Montesquieu lui-même a-t-il changé ? Comment le spirituel auteur des Lettres persanes est-il devenu le théoricien des lois et des gouvernements ? Quelle modernité est la sienne ? Entre une culture classique qui le relie au passé, et une ouverture au monde qui en fait notre contemporain, Montesquieu, tel qu'en lui-même...
Contributions de C. Cave, S. Cornand, V. Costa, ? L. Desgraves, J. -L. Jam, C. Larrère, J. -N. Pascal, D. Reynaud, C. Spector et C. Volpilhac-Auger