L'écume, une écume blanche et mousseuse, c'est là la première chose que Sonali a vu de la fenêtre de son hôtel de bord de mer où elle passe des vacances de Noël en famille, dans son Sri Lanka natal. Pourtant l'océan ne devrait pas être si proche...C'est une énorme vague qui déferle, il faut fuir ! Sonali ne prend même pas le temps de prévenir ses parents qui occupent la chambre voisine. Elle presse son mari et ses deux petits garçons et toute la famille embarque dans une jeep qui fuit l'hôtel. Mais la vague, implacable, renverse la voiture. Sonali est séparée des siens, bringuebalée par l'océan, rejetée dans la boue et finalement retrouvée par deux hommes venus au secours des survivants. Hagarde, mutique, Sonali doit se rendre à l'évidence. En ce matin du 26 décembre 2004, elle a tout perdu. Steve, son mari, Vikram et Malli, ses fils, et ses parents ont tous été engloutis par le tsunami.
Bien sûr il y a la douleur, la culpabilité, la honte, la folie, la rage, le désir de mourir...tous ces sentiments qui traversent Sonali, la survivante. Sa perte est immense et irréparable. Elle a survécu, il va lui falloir vivre avec l'absence, avec les souvenirs, quand elle voudrait tout oublier pour ne plus souffrir. Pourtant, son récit n'est pas larmoyant. Le sentiment qui prédomine est l'amour. Sonali nous fait partager son bonheur d'avant le drame. Vikram, la passionné d'oiseaux qui posait sans cesse des questions sur le monde qui l'entourait , Malli, l'artiste toujours joyeux, Steven, rencontré à la fac, son père, avocat austère mais bibliophile averti, sa mère collectionneuse de saris qui se désespérait de son manque de coquetterie, reviennent à la vie lorsqu'elle cesse de s'interdire de penser à eux pour ne pas être submergée par le chagrin. Grâce à eux elle était une mère, une épouse, une fille et depuis leur disparition, elle n'est plus rien que le monstre qui continue à vivre quand tous les autres sont morts. Comment faire son deuil ? Qui pleurer ? Comment continuer, seule ?
Ecrire pour se reconstruire, écrire pour guérir, écrire pour garder la trace de ceux qui ne sont plus là, c'est là le choix de Sonali DERANIYAGALA qui livre un témoignage très émouvant, un hommage digne et pudique à sa magnifique famille. Une lecture certes difficile mais éclairée par Vikram et Malli, deux petits garçons curieux de tout, turbulents et joyeux.
L'écume, une écume blanche et mousseuse, c'est là la première chose que Sonali a vu de la fenêtre de son hôtel de bord de mer où elle passe des vacances de Noël en famille, dans son Sri Lanka natal. Pourtant l'océan ne devrait pas être si proche...C'est une énorme vague qui déferle, il faut fuir ! Sonali ne prend même pas le temps de prévenir ses parents qui occupent la chambre voisine. Elle presse son mari et ses deux petits garçons et toute la famille embarque dans une jeep qui fuit l'hôtel. Mais la vague, implacable, renverse la voiture. Sonali est séparée des siens, bringuebalée par l'océan, rejetée dans la boue et finalement retrouvée par deux hommes venus au secours des survivants. Hagarde, mutique, Sonali doit se rendre à l'évidence. En ce matin du 26 décembre 2004, elle a tout perdu. Steve, son mari, Vikram et Malli, ses fils, et ses parents ont tous été engloutis par le tsunami.
Bien sûr il y a la douleur, la culpabilité, la honte, la folie, la rage, le désir de mourir...tous ces sentiments qui traversent Sonali, la survivante. Sa perte est immense et irréparable. Elle a survécu, il va lui falloir vivre avec l'absence, avec les souvenirs, quand elle voudrait tout oublier pour ne plus souffrir. Pourtant, son récit n'est pas larmoyant. Le sentiment qui prédomine est l'amour. Sonali nous fait partager son bonheur d'avant le drame. Vikram, la passionné d'oiseaux qui posait sans cesse des questions sur le monde qui l'entourait , Malli, l'artiste toujours joyeux, Steven, rencontré à la fac, son père, avocat austère mais bibliophile averti, sa mère collectionneuse de saris qui se désespérait de son manque de coquetterie, reviennent à la vie lorsqu'elle cesse de s'interdire de penser à eux pour ne pas être submergée par le chagrin. Grâce à eux elle était une mère, une épouse, une fille et depuis leur disparition, elle n'est plus rien que le monstre qui continue à vivre quand tous les autres sont morts. Comment faire son deuil ? Qui pleurer ? Comment continuer, seule ?
Ecrire pour se reconstruire, écrire pour guérir, écrire pour garder la trace de ceux qui ne sont plus là, c'est là le choix de Sonali DERANIYAGALA qui livre un témoignage très émouvant, un hommage digne et pudique à sa magnifique famille. Une lecture certes difficile mais éclairée par Vikram et Malli, deux petits garçons curieux de tout, turbulents et joyeux.