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" Dans le silence de la chambre funéraire, Federico sentit son téléphone vibrer au fond de sa poche, mais il ne répondit pas de peur de déranger sa mère dans son dernier sommeil. Il sortit du salon des adieux. L'appel émanait d'Alice, elle lui avait laissé un message vocal. Le bruit des voitures qui passaient sur la route en contrebas l'empêcha d'en comprendre la teneur. En voulant le réécouter, il fit une mauvaise manipulation ; la voix synthétique du répondeur lui indiqua : "Vous avez quatre messages archivés.
" Il les écouta l'un après l'autre quand, soudain, il entendit la voix de sa mère : "Pronto ? Ciao Federico, só mé tò mama ! Incö le ol tó complean, e come töcc i agn, so mia perche ta rispondet mai al telefono. Ülie fat i aügüri ! Méla basi ! " Le message datait du 31 janvier. "
Un vrai plaisir de lecture
Ces pantoufles vides à même le sol devant un fauteuil dégarni suggèrent l’absence : celle de la mère de Federico.
Elles provoquent un tsunami de souvenirs, d’interrogations et de questions sans réponse.
Le poids de ce non-amour induit une difficulté existentielle dont on ne guérit jamais.
Ce livre est un roman plus qu'émouvant, écrit comme une symphonie, teintée de rires, de pleurs et d’ironie.
Un vrai plaisir de lecture