Une Chrétienté romaine sans pape. L'Espagne et Rome (586-1085)
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- Nombre de pages670
- PrésentationBroché
- Poids1.05 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 3,3 cm
- ISBN978-2-8124-0106-0
- EAN9782812401060
- Date de parution01/02/2010
- CollectionBibliothèque d'Histoire médiév
- ÉditeurClassiques Garnier
Résumé
À l'époque wisigothique et pendant les premiers siècles de la 'Reconquête', les royaumes catholiques de la Péninsule ibérique n'entretiennent guère de relations avec Rome. Il faut attendre Alexandre II (1061-1073) et Grégoire VII (1073-1085) pour que les papes y fassent admettre leur autorité effective. Comment comprendre une telle indépendance dans des royaumes si préoccupés par la défense de la foi? S'agit-il d'un refus réfléchi de la primauté pontificale ou d'un simple isolement géographique? Le problème, jusqu'à présent mal posé, est en fait celui d'un décalage entre la théorie ? une Chrétienté incontestablement romaine ? et la pratique; un paradoxe, unique en Occident, qui ne peut se comprendre sans une réévaluation culturelle de la notion d'autorité et de sa réception.
À l'époque wisigothique et pendant les premiers siècles de la 'Reconquête', les royaumes catholiques de la Péninsule ibérique n'entretiennent guère de relations avec Rome. Il faut attendre Alexandre II (1061-1073) et Grégoire VII (1073-1085) pour que les papes y fassent admettre leur autorité effective. Comment comprendre une telle indépendance dans des royaumes si préoccupés par la défense de la foi? S'agit-il d'un refus réfléchi de la primauté pontificale ou d'un simple isolement géographique? Le problème, jusqu'à présent mal posé, est en fait celui d'un décalage entre la théorie ? une Chrétienté incontestablement romaine ? et la pratique; un paradoxe, unique en Occident, qui ne peut se comprendre sans une réévaluation culturelle de la notion d'autorité et de sa réception.