Traduire. Défense et illustration du multilinguisme

Par : François Ost

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  • Nombre de pages421
  • PrésentationBroché
  • Poids0.7 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,5 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-213-64366-3
  • EAN9782213643663
  • Date de parution13/05/2009
  • CollectionOuvertures
  • ÉditeurFayard

Résumé

Nous n'avons jamais cessé de vivre dans la nostalgie de la langue adamique qui prévalait avant ce que nous prenons pour la " catastrophe " de Babel. De sorte que nous nous enfermons dans le dilemme : ou la langue unique, ou le repli sur nos idiolectes particuliers. Pour échapper à cette alternative ruineuse, François Ost décrit ce que pourrait être la troisième voie du multilinguisme et de la traduction.
Un vigoureux paradigme s'en dégage qui, au-delà de la question des langues, s'impose chaque fois que, dans notre monde pluraliste, des savoirs et des valeurs s'affrontent, sans principe supérieur de composition. De l'antique récit biblique à la politique des langues de l'Union européenne, de la philosophie du langage à l'éthique du traducteur, de l'utopie des langues parfaites à la créativité de la traduction littéraire, rien n'est laissé dans l'ombre.
Une conviction s'impose alors : parce qu'elle opère déjà au sein de nos propres langues, et pas seulement à leurs frontières, la traduction - cette hospitalité langagière - est notre seule alternative à la barbarie.
Nous n'avons jamais cessé de vivre dans la nostalgie de la langue adamique qui prévalait avant ce que nous prenons pour la " catastrophe " de Babel. De sorte que nous nous enfermons dans le dilemme : ou la langue unique, ou le repli sur nos idiolectes particuliers. Pour échapper à cette alternative ruineuse, François Ost décrit ce que pourrait être la troisième voie du multilinguisme et de la traduction.
Un vigoureux paradigme s'en dégage qui, au-delà de la question des langues, s'impose chaque fois que, dans notre monde pluraliste, des savoirs et des valeurs s'affrontent, sans principe supérieur de composition. De l'antique récit biblique à la politique des langues de l'Union européenne, de la philosophie du langage à l'éthique du traducteur, de l'utopie des langues parfaites à la créativité de la traduction littéraire, rien n'est laissé dans l'ombre.
Une conviction s'impose alors : parce qu'elle opère déjà au sein de nos propres langues, et pas seulement à leurs frontières, la traduction - cette hospitalité langagière - est notre seule alternative à la barbarie.