Claude-Bernard Berkowitz est né en 1934 à Allauch (Bouches-du-Rhône). Son père était un ancien combattant de la première guerre mondiale et sa famille connut les persécutions raciales du régime de Vichy, au cours de la deuxième guerre mondiale. Un passé qui marqua profondément l'auteur et son oeuvre. Instituteur puis psychologue de l'éducation, il a publié plusieurs ouvrages : Du délire au lire, un essai psychopédagogique sur l'apprentissage de la lecture (1980), La Castrachose, ou Rêveries d'un psychologue solitaire (3e édition en 1997), qui marque une transition entre la vocation didactique du praticien de l'éducation et la quête littéraire du poète romancier, Némoah (1998), roman d'amour et d'humour, Ondes et volutes (2003), recueil de poèmes sur le thème éternel de l'amour et du plaisir, ou encore Tourner d'un cran le kaléidoscope (2011), récit psycho-généalogique dans lequel l'auteur recherche et découvre le sens de sa propre vie en même temps qu'il apporte un éclairage inédit sur les grands problèmes qui secouent le nouveau millénaire.
Tourner d'un cran le kaléidoscope. Le livre gigogne des paradoxes de ma vie
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- Nombre de pages282
- PrésentationBroché
- Poids0.3284 kg
- Dimensions13,4 cm × 20,4 cm × 2,2 cm
- ISBN978-2-332-45839-1
- EAN9782332458391
- Date de parution08/09/2011
- CollectionClassique
- ÉditeurEdilivre
Résumé
" Je ne suis pas fou en permanence. Mais je crois bien que je le fus en cette journée du 13 mai 1990, plus précisément durant les quelques secondes d'un échange verbal surréaliste que j'eus avec un représentant de l'ordre qui voulait contrôler le contenu de mon sac. - Montrez-moi votre sexe ! Je proteste avec véhémence : - Non, mais ça va pas, non ? Il insiste : - Montrez-moi votre sac ! Cette fois-ci, j'obtempère car je viens de réaliser que ce jeune homme assurant la surveillance ne voulait pas voir mon sexe, mais mon sac.
Ne fallait-il pas que je sois fou pour entendre "sexe" au lieu de "sac" ? La ressemblance phonétique avait déclenché mon délire qui, certes, n'avait duré qu'une fraction de seconde. La foule, la chaleur, l'émotion... Un instant, j'avais imaginé cette folle demande. Un instant j'y avais cru. On me demandait de montrer mon sexe ! Il y avait une logique dans ce processus hallucinatoire. " Oui, il y avait une logique...
Et cette logique, de paradoxe en paradoxe, conduit le lecteur très loin dans la vérité d'un être et d'une époque.
Ne fallait-il pas que je sois fou pour entendre "sexe" au lieu de "sac" ? La ressemblance phonétique avait déclenché mon délire qui, certes, n'avait duré qu'une fraction de seconde. La foule, la chaleur, l'émotion... Un instant, j'avais imaginé cette folle demande. Un instant j'y avais cru. On me demandait de montrer mon sexe ! Il y avait une logique dans ce processus hallucinatoire. " Oui, il y avait une logique...
Et cette logique, de paradoxe en paradoxe, conduit le lecteur très loin dans la vérité d'un être et d'une époque.
" Je ne suis pas fou en permanence. Mais je crois bien que je le fus en cette journée du 13 mai 1990, plus précisément durant les quelques secondes d'un échange verbal surréaliste que j'eus avec un représentant de l'ordre qui voulait contrôler le contenu de mon sac. - Montrez-moi votre sexe ! Je proteste avec véhémence : - Non, mais ça va pas, non ? Il insiste : - Montrez-moi votre sac ! Cette fois-ci, j'obtempère car je viens de réaliser que ce jeune homme assurant la surveillance ne voulait pas voir mon sexe, mais mon sac.
Ne fallait-il pas que je sois fou pour entendre "sexe" au lieu de "sac" ? La ressemblance phonétique avait déclenché mon délire qui, certes, n'avait duré qu'une fraction de seconde. La foule, la chaleur, l'émotion... Un instant, j'avais imaginé cette folle demande. Un instant j'y avais cru. On me demandait de montrer mon sexe ! Il y avait une logique dans ce processus hallucinatoire. " Oui, il y avait une logique...
Et cette logique, de paradoxe en paradoxe, conduit le lecteur très loin dans la vérité d'un être et d'une époque.
Ne fallait-il pas que je sois fou pour entendre "sexe" au lieu de "sac" ? La ressemblance phonétique avait déclenché mon délire qui, certes, n'avait duré qu'une fraction de seconde. La foule, la chaleur, l'émotion... Un instant, j'avais imaginé cette folle demande. Un instant j'y avais cru. On me demandait de montrer mon sexe ! Il y avait une logique dans ce processus hallucinatoire. " Oui, il y avait une logique...
Et cette logique, de paradoxe en paradoxe, conduit le lecteur très loin dans la vérité d'un être et d'une époque.