André Menezes Rocha est PhD en philosophie et a effectué ses recherches de postdoctorat au Brésil, en France et au Canada. Il a publié Ciclo repressivo : origens du neototalitarismo ? (2016) et Escrita e liberdade em Espinosa (2017). Ses recherches portent sur la liberté et la démocratie.
Spinoza. Délibération et liberté
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- Nombre de pages345
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.467 kg
- Dimensions15,4 cm × 23,0 cm × 2,0 cm
- ISBN979-10-370-3212-6
- EAN9791037032126
- Date de parution29/11/2023
- ÉditeurHermann
- PréfacierSyliane Malinowski-Charles
Résumé
La critique de l'hypothèse théologique du libre-arbitre n'a pas seulement un côté négatif, mais aussi un côté positif. La réfutation du créationnisme et du volontarisme ne se résume pas à une négation de la liberté, au nom d'un mécanisme déterministe ou d'une doctrine soi-disant "subversive" telle que celle du "matérialisme athée" que Leo Strauss attribuait à Spinoza. La réfutation du libre-arbitre et de toute la servitude cachée par cette illusion ne se complète que par la démonstration positive de ce qui était visé inadéquatement par l'illusion, c'est-à-dire par la puissance de la raison humaine de connaitre adéquatement le bon et le mauvais dans les passions humaines et, ensuite, par sa puissance de délibérer sagement sur les affections du conatus sous la perspective de l'éternité, ce qui constitue la nouvelle conception de la liberté chez Spinoza.
La critique de l'hypothèse théologique du libre-arbitre n'a pas seulement un côté négatif, mais aussi un côté positif. La réfutation du créationnisme et du volontarisme ne se résume pas à une négation de la liberté, au nom d'un mécanisme déterministe ou d'une doctrine soi-disant "subversive" telle que celle du "matérialisme athée" que Leo Strauss attribuait à Spinoza. La réfutation du libre-arbitre et de toute la servitude cachée par cette illusion ne se complète que par la démonstration positive de ce qui était visé inadéquatement par l'illusion, c'est-à-dire par la puissance de la raison humaine de connaitre adéquatement le bon et le mauvais dans les passions humaines et, ensuite, par sa puissance de délibérer sagement sur les affections du conatus sous la perspective de l'éternité, ce qui constitue la nouvelle conception de la liberté chez Spinoza.