Richelieu, l'éminence rouge de Louis XIII. Un cardinal à la tête de la France

Par : David Cusin, Ludivine Péchoux

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    • Poids0.059 kg
    • EAN9782806264435
    • ÉditeurLePetitLittéraire

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    1 Coup de cœur
    de nos libraires
    Amaury DeshayesDecitre Annemasse
    5/5
    Richelieu
    Les idées reçues au sujet de Richelieu sont encore, dans une large mesure, monnaie courante. Elles sont pour partie l'héritage d'une image d’Épinal héritée notamment de l'historiographie de la Troisième République. Même si les études historiques ont par la suite retranscrits avec plus véracité sa vie ; les raccourcis historiques ont la vie dure. Dans « Richelieu, l'éminence rouge de Louis XIII », David Cusin retrace de manière claire et synthétique le portrait de « l'homme d’État français le plus connu de l'Ancien Régime ». De simple évêque de Luçon, il parvient grâce à ses relations à se hisser jusqu'aux plus hautes sphères du pouvoir et surtout au Conseil du roi. L'auteur retranscrit donc ce parcours, tout en remettant en perspective la période. Politique, administratif, économique, diplomatique, religieux, toutes les thématiques sont ici analysées. L'emprunte de Richelieu est considérable dans la sphère politique mais également économique puisqu'il est le précurseur de politiques qui seront poursuivies et amplifiées sous Louis XIV. Richelieu a posé les bases de l'absolutisme. Aussi, le pouvoir royal et l'administration en sont ressortis fortifiés. Toutefois, comme l'écrit David Cusin, le cardinal était loin d'être un financier de talent et la politique effectuée dans ce domaine a été pour le moins désastreuse. La pression fiscale a été telle qu'elle a conduit à un fort mécontentement populaire. Si bien que l'annonce de la mort de Richelieu a provoqué des feux de joie. On est donc bien loin de l'image idéalisée qu'il a longtemps gardé. L'auteur, nous délivre donc une très bonne synthèse qui, pour ne rien gâcher, est écrite d'une plume claire et agréable.
    Les idées reçues au sujet de Richelieu sont encore, dans une large mesure, monnaie courante. Elles sont pour partie l'héritage d'une image d’Épinal héritée notamment de l'historiographie de la Troisième République. Même si les études historiques ont par la suite retranscrits avec plus véracité sa vie ; les raccourcis historiques ont la vie dure. Dans « Richelieu, l'éminence rouge de Louis XIII », David Cusin retrace de manière claire et synthétique le portrait de « l'homme d’État français le plus connu de l'Ancien Régime ». De simple évêque de Luçon, il parvient grâce à ses relations à se hisser jusqu'aux plus hautes sphères du pouvoir et surtout au Conseil du roi. L'auteur retranscrit donc ce parcours, tout en remettant en perspective la période. Politique, administratif, économique, diplomatique, religieux, toutes les thématiques sont ici analysées. L'emprunte de Richelieu est considérable dans la sphère politique mais également économique puisqu'il est le précurseur de politiques qui seront poursuivies et amplifiées sous Louis XIV. Richelieu a posé les bases de l'absolutisme. Aussi, le pouvoir royal et l'administration en sont ressortis fortifiés. Toutefois, comme l'écrit David Cusin, le cardinal était loin d'être un financier de talent et la politique effectuée dans ce domaine a été pour le moins désastreuse. La pression fiscale a été telle qu'elle a conduit à un fort mécontentement populaire. Si bien que l'annonce de la mort de Richelieu a provoqué des feux de joie. On est donc bien loin de l'image idéalisée qu'il a longtemps gardé. L'auteur, nous délivre donc une très bonne synthèse qui, pour ne rien gâcher, est écrite d'une plume claire et agréable.