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  • Nombre de pages158
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.235 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-234-06045-6
  • EAN9782234060456
  • Date de parution03/01/2008
  • ÉditeurStock

Résumé

" Nous sommes le 21 juillet 2006. Il est vingt heures. Je m'appelle Alice Grangé. J'ai trente ans. Gérard Oury, est mort hier. Tout cela est certain. Vérifiable. Le réel. Je marche vers un homme que je ne connais pas. Ça encore, le réel. Cet homme a aimé ma mère. Ma mère a aimé cet homme. Je n'en suis déjà plus sûre. Cet homme va me parler de ma mère. Je ne sais pas. Je vais retrouver quelque chose de ma mère. Je ne sais pas. Les choses les plus importantes sont-elles celles que l'on sait, ou celles que l'on cherche ? Je m'appelle Alice Grangé. J'ai trente ans. Je cherche ma mère. "
" Nous sommes le 21 juillet 2006. Il est vingt heures. Je m'appelle Alice Grangé. J'ai trente ans. Gérard Oury, est mort hier. Tout cela est certain. Vérifiable. Le réel. Je marche vers un homme que je ne connais pas. Ça encore, le réel. Cet homme a aimé ma mère. Ma mère a aimé cet homme. Je n'en suis déjà plus sûre. Cet homme va me parler de ma mère. Je ne sais pas. Je vais retrouver quelque chose de ma mère. Je ne sais pas. Les choses les plus importantes sont-elles celles que l'on sait, ou celles que l'on cherche ? Je m'appelle Alice Grangé. J'ai trente ans. Je cherche ma mère. "

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4.5/5
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Rêve d'amour
Alice, jeune traductrice vient d'enterrer son père. Un père avec lequel elle entretenait une relation basée sur le silence, sur le non dit. De sa mère morte alors qu'elle était toute petite elle ne garde que très peu de souvenirs. Son père a effacé tout souvenir d'elle. "Je serre les poings dans mes poches, j'ai froid aux mains soudain, j'en veux à mon père, j'aimerais recommencer la bataille de boules de neige et lui faire mal, lancer les boules sur lui de toutes mes forces, j'aimerais qu'il tombe dans la neige et qu'il ne se relève pas, qu'il reste là, que la neige recouvre son corps, qu'il n'en reste aucune trace , comme lui-même a effacé les traces de ma mère, j'aimerais l'abandonner à ses souvenirs, mais on n'abandonne pas un père, ma bouche tremble, mes yeux me brûlent, je ne veux pas pleurer, ma bouche tremble de plus en plus, je sens mon visage se déformer, j'essaie de respirer, une première larme roule le long de ma joue, j'ai honte de ne pas être capable de retenir mes pleurs..." La jeune femme cherche à reconstruire l'image de sa mère depuis longtemps mais ne dispose d'aucun élément. Sur son lit de mort son père lui révèle quelque chose qu'il avait essayé de lui dire plusieurs fois sans jamais y parvenir. Sa mère aimait un autre homme, un artiste peintre. Alice, une fois son père décédé va donc se décider, après avoir longtemps hésité à aborder cet homme pour avoir des informations sur sa mère, pour pouvoir se construire une image d'elle, pour parvenir à se construire elle-même. "C'est idiot n'est-ce pas? C'est idiot. Tout le monde me le dirait : je ne pourrai pas retrouver ma mère à travers l'homme qu'elle a aimé, il y a vingt-cinq ans, quelques mois avant de mourir. C'est une illusion. Je vais me faire du mal. Je ne trouverai rien, seulement un visage étranger qui me racontera, s'il y consent, quelques moments enfuis qui leur auront appartenu et parmi lesquels je n'aurai pas ma place. Ce sera "il" et "elle", ce ne sera pas "nous". Ce sera "elle" hors de moi, hors de ma vie, hors de mon temps. Une fois encore, je me heurterai au vide, à l'absence. Une fois encore j'aurai perdu ma mère;" Par ses rencontres avec le peintre Alice va peu à peu se faire une image de sa mère, artiste peintre elle-même et de l'amour fou qui les unissait. Ces échanges vont lui permettre de se poser des questions sur son propre rapport à l'amour. En même temps qu'elle enquête sur sa mère, Alice écrit. Au départ ce qui devait être un livre pour enfants ce transforme en ce livre que nous sommes en train de lire. Elle écrit pour combler un vide, celui laissé par sa mère et celui dû à l'amour qu'elle ne connaît pas. "Depuis j'écris. J'ai remplacé la possibilité de l'amour, par la possibilité de l'écriture. J'ai peur aussi, mais c'est une autre peur : je sais que l'écriture ne m'abandonnera pas. J'ai même l'espoir fou qu'elle me comble. Qu'elle comble les vides, qu'elle comble l'enfance. Je ne veux pas croire un instant que je me trompe. D'une certaine manière, je sais que je mets ma vie en jeu." Avec Rêve d'amour, Laurence Tardieu nous livre un roman intimiste, sur le deuil, l'absence, les non-dits, mais aussi sur l'amour. Un roman servi par un style à fleur de peau, à fleur de plume, un style empreint de délicatesse et de poésie. Il est de ces romans qui se lisent à voix haute pour mieux en savourer le goût des mots. Un goût qui comme celui d'un bon vin reste longtemps en bouche une fois le livre refermé.
Alice, jeune traductrice vient d'enterrer son père. Un père avec lequel elle entretenait une relation basée sur le silence, sur le non dit. De sa mère morte alors qu'elle était toute petite elle ne garde que très peu de souvenirs. Son père a effacé tout souvenir d'elle. "Je serre les poings dans mes poches, j'ai froid aux mains soudain, j'en veux à mon père, j'aimerais recommencer la bataille de boules de neige et lui faire mal, lancer les boules sur lui de toutes mes forces, j'aimerais qu'il tombe dans la neige et qu'il ne se relève pas, qu'il reste là, que la neige recouvre son corps, qu'il n'en reste aucune trace , comme lui-même a effacé les traces de ma mère, j'aimerais l'abandonner à ses souvenirs, mais on n'abandonne pas un père, ma bouche tremble, mes yeux me brûlent, je ne veux pas pleurer, ma bouche tremble de plus en plus, je sens mon visage se déformer, j'essaie de respirer, une première larme roule le long de ma joue, j'ai honte de ne pas être capable de retenir mes pleurs..." La jeune femme cherche à reconstruire l'image de sa mère depuis longtemps mais ne dispose d'aucun élément. Sur son lit de mort son père lui révèle quelque chose qu'il avait essayé de lui dire plusieurs fois sans jamais y parvenir. Sa mère aimait un autre homme, un artiste peintre. Alice, une fois son père décédé va donc se décider, après avoir longtemps hésité à aborder cet homme pour avoir des informations sur sa mère, pour pouvoir se construire une image d'elle, pour parvenir à se construire elle-même. "C'est idiot n'est-ce pas? C'est idiot. Tout le monde me le dirait : je ne pourrai pas retrouver ma mère à travers l'homme qu'elle a aimé, il y a vingt-cinq ans, quelques mois avant de mourir. C'est une illusion. Je vais me faire du mal. Je ne trouverai rien, seulement un visage étranger qui me racontera, s'il y consent, quelques moments enfuis qui leur auront appartenu et parmi lesquels je n'aurai pas ma place. Ce sera "il" et "elle", ce ne sera pas "nous". Ce sera "elle" hors de moi, hors de ma vie, hors de mon temps. Une fois encore, je me heurterai au vide, à l'absence. Une fois encore j'aurai perdu ma mère;" Par ses rencontres avec le peintre Alice va peu à peu se faire une image de sa mère, artiste peintre elle-même et de l'amour fou qui les unissait. Ces échanges vont lui permettre de se poser des questions sur son propre rapport à l'amour. En même temps qu'elle enquête sur sa mère, Alice écrit. Au départ ce qui devait être un livre pour enfants ce transforme en ce livre que nous sommes en train de lire. Elle écrit pour combler un vide, celui laissé par sa mère et celui dû à l'amour qu'elle ne connaît pas. "Depuis j'écris. J'ai remplacé la possibilité de l'amour, par la possibilité de l'écriture. J'ai peur aussi, mais c'est une autre peur : je sais que l'écriture ne m'abandonnera pas. J'ai même l'espoir fou qu'elle me comble. Qu'elle comble les vides, qu'elle comble l'enfance. Je ne veux pas croire un instant que je me trompe. D'une certaine manière, je sais que je mets ma vie en jeu." Avec Rêve d'amour, Laurence Tardieu nous livre un roman intimiste, sur le deuil, l'absence, les non-dits, mais aussi sur l'amour. Un roman servi par un style à fleur de peau, à fleur de plume, un style empreint de délicatesse et de poésie. Il est de ces romans qui se lisent à voix haute pour mieux en savourer le goût des mots. Un goût qui comme celui d'un bon vin reste longtemps en bouche une fois le livre refermé.
Laurence Tardieu
Née à Marseille en 1972, Laurence Tardieu est comédienne mais également auteur d’une demi-douzaine de romans parus d’abord chez Arléa : "Comme un père" (2002), puis "Le jugement de Léa" (2004), récit douloureux d’une mère infanticide, récompensé par le Prix du roman des libraires Leclerc. Depuis quatre autres romans ont suivi, tous publiés par les éditions Stock : "Puisque rien ne dure" (2006), récompensé par le Prix Alain Fournier en 2007, "Rêve d'amour" (2008), "Un temps fou" (2009) et "La confusion des peines" (2011).
Vers la joie
Laurence Tardieu
Grand Format
19,00 €
A la fin le silence
5/5
4/5
Laurence Tardieu
Grand Format
16,00 €
Une vie à soi
4/5
2/5
Laurence Tardieu
Grand Format
18,00 €