Né le 28 janvier 1936 en Albanie, Ismaël Kadare, en est certainement l'auteur le plus connu, son uvre abondante ayant été traduite dans une trentaine de langues. Après des études de lettres à Tirana puis à Moscou, il revient dans son pays et commence à écrire : d'abord des articles pour des journaux, puis des romans, des nouvelles, de la poésie, des pièces de théâtre
Son premier roman : "Le général de l'armée morte" est publié en 1963 ; il sera traduit en français en 1983 et porté au cinéma la même année. Sa notoriété lui vaut d'être élu député sans avoir déposé sa candidature, et contraint d'adhérer au parti gouvernemental. Mais au travers de ses écrits il continue de lutter contre le totalitarisme communiste ; à cause de cela il va être rapidement contraint de faire publier ses romans à l'étranger, avant de s'exiler et de demander l'asile politique en France en 1990. Parmi ses écrits trop nombreux pour être tous listés, on peut citer : "Avril brisé" (1988), "Le Palais des rêves" (1990),"L'année noire" (1997)," Albanie, visage des Balkans" (1995), "Le successeur" (2003), "le Dîner de trop"(2009), "l'Entravée" (2010) ou "La provocation et autres récits" en 2012, la plupart édités par Fayard en Albanais et en Français. Il nous permet une meilleure connaissance de l'histoire des Balkans, grâce à " Albanie, visage des Balkans" (1995), et "Temps barbares. De l'Albanie au Kosovo" (1999). Reconnu internationalement par les critiques, il a reçu en 2009 le prix Prince des Asturies pour l'ensemble de son uvre.
Printemps albanais. Chronique, lettres, réflexions
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- Nombre de pages324
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.362 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,7 cm
- ISBN2-213-02680-7
- EAN9782213026800
- Date de parution01/12/1991
- CollectionLittérature Etrangère
- ÉditeurFayard
Résumé
" La dictature et la littérature véritable ne peuvent cohabiter que d'une façon : en se dévorant nuit et jour l'une l'autre. L'écrivain est l'ennemi naturel de la dictature. A tout instant, même quand il se croit endormi, il la combat. Car cela est inscrit dans son code génétique. La dictature et la littérature ne peuvent être figurées que comme deux bêtes fauves qui se prennent en permanence à la gorge.
Bien qu'elles aient des griffes différentes, l'une comme l'autre provoquent également des blessures _ différentes. Les blessures qu'essuie l'écrivain peuvent paraître affreuses, car immédiates. Tandis que celles qu'il cause, lui, à la dictature, sont des blessures à retardement, mais de celles qui ne guérissent jamais. L'instinct de l'espèce dressant l'écrivain contre la dictature, tout comme l'organisme qui devient résistant à une agression extérieure, il arrive que l'oeuvre de l'écrivain, au lieu d'être affaiblie par la fièvre tyrannique, en soit endurcie.
" I. K.
Bien qu'elles aient des griffes différentes, l'une comme l'autre provoquent également des blessures _ différentes. Les blessures qu'essuie l'écrivain peuvent paraître affreuses, car immédiates. Tandis que celles qu'il cause, lui, à la dictature, sont des blessures à retardement, mais de celles qui ne guérissent jamais. L'instinct de l'espèce dressant l'écrivain contre la dictature, tout comme l'organisme qui devient résistant à une agression extérieure, il arrive que l'oeuvre de l'écrivain, au lieu d'être affaiblie par la fièvre tyrannique, en soit endurcie.
" I. K.
" La dictature et la littérature véritable ne peuvent cohabiter que d'une façon : en se dévorant nuit et jour l'une l'autre. L'écrivain est l'ennemi naturel de la dictature. A tout instant, même quand il se croit endormi, il la combat. Car cela est inscrit dans son code génétique. La dictature et la littérature ne peuvent être figurées que comme deux bêtes fauves qui se prennent en permanence à la gorge.
Bien qu'elles aient des griffes différentes, l'une comme l'autre provoquent également des blessures _ différentes. Les blessures qu'essuie l'écrivain peuvent paraître affreuses, car immédiates. Tandis que celles qu'il cause, lui, à la dictature, sont des blessures à retardement, mais de celles qui ne guérissent jamais. L'instinct de l'espèce dressant l'écrivain contre la dictature, tout comme l'organisme qui devient résistant à une agression extérieure, il arrive que l'oeuvre de l'écrivain, au lieu d'être affaiblie par la fièvre tyrannique, en soit endurcie.
" I. K.
Bien qu'elles aient des griffes différentes, l'une comme l'autre provoquent également des blessures _ différentes. Les blessures qu'essuie l'écrivain peuvent paraître affreuses, car immédiates. Tandis que celles qu'il cause, lui, à la dictature, sont des blessures à retardement, mais de celles qui ne guérissent jamais. L'instinct de l'espèce dressant l'écrivain contre la dictature, tout comme l'organisme qui devient résistant à une agression extérieure, il arrive que l'oeuvre de l'écrivain, au lieu d'être affaiblie par la fièvre tyrannique, en soit endurcie.
" I. K.