La maison Grasset au dos du livre ne cache pas que "Printemps" est un cri d'alarme et de révolte. Oui l'homme, l'écrivain, est révolté, cela se sent. Cependant, malgré le bien-fondé de cette colère, la façon dont elle nous est assénée se révèle à la longue un peu pénible. Revenant sans cesse sur les mêmes faits jusqu'à plus soif, le lecteur que je suis a, au bout d'un moment, décroché et terminé péniblement sa lecture. Obsessionnel sur certains événements qui nous sont psalmodiés comme une prière, prière pour ne pas oublier qui nous sommes, d'où l'on vient et combien le monde est cruel, le romancier a fini par me lasser à force de redites. Heureusement, çà et là, restent des passages d'une force inouïe mais noyés dans cette hargne répétitive. Ils ne sont que quelques rares perles au milieu d'un discours qui finit par être dérangeant, non pas par le propos évidemment sincère, mais par cette obsession du complot qui se faufile au milieu de tous les événements décrits.
Sentiment mitigé pour ce "Printemps" à la parole évidemment rendue furieuse par un monde fanatique, analphabète, pétri de libéralisme, à la violence sourde et inquiétante, mais dont l'écriture obsessionnelle bien que légitime, pour les mêmes drames, finit par plonger le lecteur dans un certain ennui.
La maison Grasset au dos du livre ne cache pas que "Printemps" est un cri d'alarme et de révolte. Oui l'homme, l'écrivain, est révolté, cela se sent. Cependant, malgré le bien-fondé de cette colère, la façon dont elle nous est assénée se révèle à la longue un peu pénible. Revenant sans cesse sur les mêmes faits jusqu'à plus soif, le lecteur que je suis a, au bout d'un moment, décroché et terminé péniblement sa lecture. Obsessionnel sur certains événements qui nous sont psalmodiés comme une prière, prière pour ne pas oublier qui nous sommes, d'où l'on vient et combien le monde est cruel, le romancier a fini par me lasser à force de redites. Heureusement, çà et là, restent des passages d'une force inouïe mais noyés dans cette hargne répétitive. Ils ne sont que quelques rares perles au milieu d'un discours qui finit par être dérangeant, non pas par le propos évidemment sincère, mais par cette obsession du complot qui se faufile au milieu de tous les événements décrits.
Sentiment mitigé pour ce "Printemps" à la parole évidemment rendue furieuse par un monde fanatique, analphabète, pétri de libéralisme, à la violence sourde et inquiétante, mais dont l'écriture obsessionnelle bien que légitime, pour les mêmes drames, finit par plonger le lecteur dans un certain ennui.