Pourquoi le monde déteste-t-il l'Amérique ?
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- Nombre de pages284
- PrésentationBroché
- Poids0.365 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,4 cm
- ISBN2-213-61401-6
- EAN9782213614014
- Date de parution03/09/2002
- ÉditeurFayard
Résumé
" Mais pourquoi nous déteste-t-on ? " Telle est la question, maintes fois reprise et analysée depuis, posée par une femme émergeant du tourbillon de Ground Zero le 11 septembre 2001. À cette question les auteurs répondent magistralement en recensant les raisons principales du rejet, non du peuple américain, mais de l'entité Amérique.
Car l'Amérique, seule " hyperpuissance " au monde, est surtout la puissance " définissante ", imposant sa propre conception de ce qu'est l'être humain : démocratie, police, économie, liberté, droits de l'homme, multiculturalisme, fondamentalisme, terrorisme, mal. Ainsi la liberté est-elle d'abord comprise comme la liberté de circulation des marchandises, des capitaux et des produits culturels américains, et ce toujours à sens unique.
L'Amérique définit le monde en fonction de son identité, de son histoire et de ses mythes - remarquablement évoqués dans cet ouvrage -, donc aussi en fonction de son intérêt personnel. Selon les auteurs, elle voit un peu le monde comme elle voyait les Indiens : des enfants à conduire à la civilisation.
" Mais pourquoi nous déteste-t-on ? " Telle est la question, maintes fois reprise et analysée depuis, posée par une femme émergeant du tourbillon de Ground Zero le 11 septembre 2001. À cette question les auteurs répondent magistralement en recensant les raisons principales du rejet, non du peuple américain, mais de l'entité Amérique.
Car l'Amérique, seule " hyperpuissance " au monde, est surtout la puissance " définissante ", imposant sa propre conception de ce qu'est l'être humain : démocratie, police, économie, liberté, droits de l'homme, multiculturalisme, fondamentalisme, terrorisme, mal. Ainsi la liberté est-elle d'abord comprise comme la liberté de circulation des marchandises, des capitaux et des produits culturels américains, et ce toujours à sens unique.
L'Amérique définit le monde en fonction de son identité, de son histoire et de ses mythes - remarquablement évoqués dans cet ouvrage -, donc aussi en fonction de son intérêt personnel. Selon les auteurs, elle voit un peu le monde comme elle voyait les Indiens : des enfants à conduire à la civilisation.