Philippe Melanchthon : théologien, pédagogue et humaniste (1497 - 1560)

Par : Martin Greschat

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  • Nombre de pages162
  • PrésentationBroché
  • Poids0.276 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-13-058863-4
  • EAN9782130588634
  • Date de parution30/03/2011
  • CollectionEtudes d'histoire et de philo
  • ÉditeurPUF
  • TraducteurMatthieu Arnold

Résumé

Philippe Melanchthon (1497-1560) ne fut pas seulement l'ami et le collègue de Martin Luther. A sa manière, il a marqué la Réformation de manière décisive. Formé aux belles-lettres, ce " précepteur de l'Allemagne " a joué un rôle considérable dans le renouveau des études et la création d'écoles, dans l'Europe tout entière. Influencé par l'humanisme, il s'est battu pour les langues anciennes et la rhétorique, et pour une théologie qui ne se coupe pas de la science.
Esprit synthétique et précis, il a exposé la pensée protestante sous une forme accessible et structurée, tant dans ses "Loci communes" que dans la "Confession d'Augsbourg". Tout en défendant le salut par la foi seule, cher à Luther, il a mis en évidence l'importance des oeuvres dans la vie du croyant, et a fait des concessions aux catholiques à propos des cérémonies ; soucieux de l'unité de l'Eglise, il fut, à certains égards, un précurseur de l'oecuménisme.
Après la défaite des protestants face à Charles Quint (1547), c'est lui qui a empêché que la théologie évangélique devienne une pensée sectaire. A l'occasion du 450e anniversaire de son décès, Martin Greschat nous raconte avec passion la vie du Réformateur, et il analyse sa pensée en se fondant sur ses nombreux écrits.
Philippe Melanchthon (1497-1560) ne fut pas seulement l'ami et le collègue de Martin Luther. A sa manière, il a marqué la Réformation de manière décisive. Formé aux belles-lettres, ce " précepteur de l'Allemagne " a joué un rôle considérable dans le renouveau des études et la création d'écoles, dans l'Europe tout entière. Influencé par l'humanisme, il s'est battu pour les langues anciennes et la rhétorique, et pour une théologie qui ne se coupe pas de la science.
Esprit synthétique et précis, il a exposé la pensée protestante sous une forme accessible et structurée, tant dans ses "Loci communes" que dans la "Confession d'Augsbourg". Tout en défendant le salut par la foi seule, cher à Luther, il a mis en évidence l'importance des oeuvres dans la vie du croyant, et a fait des concessions aux catholiques à propos des cérémonies ; soucieux de l'unité de l'Eglise, il fut, à certains égards, un précurseur de l'oecuménisme.
Après la défaite des protestants face à Charles Quint (1547), c'est lui qui a empêché que la théologie évangélique devienne une pensée sectaire. A l'occasion du 450e anniversaire de son décès, Martin Greschat nous raconte avec passion la vie du Réformateur, et il analyse sa pensée en se fondant sur ses nombreux écrits.