Pas seulement de pain

Par : André Wénin

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  • Nombre de pages303
  • PrésentationBroché
  • Poids0.395 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,6 cm × 2,4 cm
  • ISBN2-204-05814-9
  • EAN9782204058148
  • Date de parution11/03/1998
  • CollectionLectio Divina
  • ÉditeurCerf

Résumé

Pour tout être humain, l'acte de manger est absolument capital. Non seulement il est indispensable à la vie, mais dès le départ, l'oralité liée à la nourriture est structurante du psychisme humain. Et le repas, point de jonction entre nature et culture, est à la fois une rencontre avec l'univers entier et un rite social hautement révélateur des groupes et des personnes. En outre, l'acte de manger entretient aussi un lien intrinsèque avec la violence puisqu'il consiste en une appropriation par la destruction.
Impossible de vivre sans détruire de la vie. Mais s'il en est ainsi, tout est une question de mesure, de limite. C'est ce que ne manque pas de souligner, et dès son tout début, le récit biblique. Quand Dieu donne à toute chair sa nourriture (Gn 1, 29-30), il limite celle-ci aux végétaux, et suggère de la sorte la possibilité de contenir la violence par respect de la vie. Ensuite, au moment où il met l'homme en relation avec l'extérieur, le Seigneur lui enjoint de ne pas manger tout ce qui est donné (Gn 2,16-17).
Il ménage ainsi la possibilité de la reconnaissance et du partage. Dès les premières pages de la Bible, la nourriture occupe une place stratégique dans le rapport de l'humain à ce qui détermine son devenir et sa vie : la gestion de la violence et l'ouverture à l'altérité qui le constitue dans son identité. Cette thématique court tout au long des deux Testaments. La nourriture apparaît comme le lieu où se manifestent symboliquement, et par des gestes d'apparence banale, les choix fondamentaux dont l'enjeu n'est autre que la vie et la mort. Ce livre n'est pas à proprement parler l'étude d'un thème, ni une recherche historique.
Il se déploie plutôt comme une réflexion étayée par un dialogue serré et exigeant avec le récit biblique sous sa "forme finale" ou canonique, dans un effort pour faire percevoir quelque chose de l'unité de sens qui se cherche dans le livre.
Pour tout être humain, l'acte de manger est absolument capital. Non seulement il est indispensable à la vie, mais dès le départ, l'oralité liée à la nourriture est structurante du psychisme humain. Et le repas, point de jonction entre nature et culture, est à la fois une rencontre avec l'univers entier et un rite social hautement révélateur des groupes et des personnes. En outre, l'acte de manger entretient aussi un lien intrinsèque avec la violence puisqu'il consiste en une appropriation par la destruction.
Impossible de vivre sans détruire de la vie. Mais s'il en est ainsi, tout est une question de mesure, de limite. C'est ce que ne manque pas de souligner, et dès son tout début, le récit biblique. Quand Dieu donne à toute chair sa nourriture (Gn 1, 29-30), il limite celle-ci aux végétaux, et suggère de la sorte la possibilité de contenir la violence par respect de la vie. Ensuite, au moment où il met l'homme en relation avec l'extérieur, le Seigneur lui enjoint de ne pas manger tout ce qui est donné (Gn 2,16-17).
Il ménage ainsi la possibilité de la reconnaissance et du partage. Dès les premières pages de la Bible, la nourriture occupe une place stratégique dans le rapport de l'humain à ce qui détermine son devenir et sa vie : la gestion de la violence et l'ouverture à l'altérité qui le constitue dans son identité. Cette thématique court tout au long des deux Testaments. La nourriture apparaît comme le lieu où se manifestent symboliquement, et par des gestes d'apparence banale, les choix fondamentaux dont l'enjeu n'est autre que la vie et la mort. Ce livre n'est pas à proprement parler l'étude d'un thème, ni une recherche historique.
Il se déploie plutôt comme une réflexion étayée par un dialogue serré et exigeant avec le récit biblique sous sa "forme finale" ou canonique, dans un effort pour faire percevoir quelque chose de l'unité de sens qui se cherche dans le livre.
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