Spinoza : Voilà donc la fin de la partie I. J'ai par là expliqué la nature de Dieu et ses propriétés, à savoir qu'il existe nécessairement ; qu'il est unique ; que c'est par la seule nécessité de sa nature qu'il est et agit ; qu'il est de toutes choses cause libre, et comment ! Que tout est en Dieu, et dépend tellement de lui que sans lui rien ne peut ni être ni se concevoir ; et, enfin, que tout a été prédéterminé par Dieu, non certes par la liberté de la volonté, autrement dit par le bon plaisir absolu, mais par la nature absolue de Dieu, autrement dit l'infinie puissance.
Spinoza : Voilà donc la fin de la partie I. J'ai par là expliqué la nature de Dieu et ses propriétés, à savoir qu'il existe nécessairement ; qu'il est unique ; que c'est par la seule nécessité de sa nature qu'il est et agit ; qu'il est de toutes choses cause libre, et comment ! Que tout est en Dieu, et dépend tellement de lui que sans lui rien ne peut ni être ni se concevoir ; et, enfin, que tout a été prédéterminé par Dieu, non certes par la liberté de la volonté, autrement dit par le bon plaisir absolu, mais par la nature absolue de Dieu, autrement dit l'infinie puissance.