Obésite, activité physique, maladies parodontales. Un lien démontré par les études cliniques

Par : Monika Ballhysa
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  • Nombre de pages116
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.21 kg
  • Dimensions15,1 cm × 22,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-3-8381-8806-5
  • EAN9783838188065
  • Date de parution02/10/2018
  • ÉditeurPresses Académiques Francophones

Résumé

Obésité, activité physique, maladies parodontales L'obésité est devenue au fil des années une pandémie aux conséquences désastreuses. C'est un facteur de risque reconnu pour de nombreuses pathologies chroniques . Les parodontites sont des pathologies inflammatoires déclenchées par la réponse immunitaire de l'hôte face aux bactéries du biofilm. C'est la reconnaissance des pathogènes microbiens par les cellules immunitaires de l'hôte et la production de médiateurs inflammatoires qui en résulte qui jouent un rôle clé dans la destruction osseuse parodontale.
L'obésité serait-elle un facteur de risque des parodontites ? Cette étude a permis de démontrer ce lien de causalité encore méconnu de notre profession. Ainsi l'obésité, de par la production d'adipokines, module la réponse immunitaire et inflammatoire de l'hôte, le rendant plus susceptible aux parodontites. Nous avons également étudié le rôle probable de la pratique d'une activité physique sur la santé parodontale.
Les résultats de nombreuses études épidémiologiques sont concordants et démontrent le rôle protecteur de l'activité physique face aux parodontites. De nombreux mécanismes biologiques permettent d'expliquer ce lien.
Obésité, activité physique, maladies parodontales L'obésité est devenue au fil des années une pandémie aux conséquences désastreuses. C'est un facteur de risque reconnu pour de nombreuses pathologies chroniques . Les parodontites sont des pathologies inflammatoires déclenchées par la réponse immunitaire de l'hôte face aux bactéries du biofilm. C'est la reconnaissance des pathogènes microbiens par les cellules immunitaires de l'hôte et la production de médiateurs inflammatoires qui en résulte qui jouent un rôle clé dans la destruction osseuse parodontale.
L'obésité serait-elle un facteur de risque des parodontites ? Cette étude a permis de démontrer ce lien de causalité encore méconnu de notre profession. Ainsi l'obésité, de par la production d'adipokines, module la réponse immunitaire et inflammatoire de l'hôte, le rendant plus susceptible aux parodontites. Nous avons également étudié le rôle probable de la pratique d'une activité physique sur la santé parodontale.
Les résultats de nombreuses études épidémiologiques sont concordants et démontrent le rôle protecteur de l'activité physique face aux parodontites. De nombreux mécanismes biologiques permettent d'expliquer ce lien.