Novembre d'une capitale

Par : Ismaïl Kadaré

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  • Nombre de pages209
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.31 kg
  • Dimensions13,6 cm × 21,5 cm × 1,7 cm
  • ISBN2-213-60262-X
  • EAN9782213602622
  • Date de parution23/09/1998
  • ÉditeurFayard

Résumé

Novembre d'une capitale est le récit des journées de la libération de Tirana par les partisans, du 29 octobre au 17 novembre 1944. Mais ce roman qui, par certains côtés, peut rappeler d'autres récits de combats urbains (Kiev dans La Garde blanche de Boulgakov, Stalingrad dans Vie et Destin de Vassili Grossman), est bien autre chose qu'un roman historique. Lorsqu'il écrit Novembre d'une capitale en 1974, Ismail Kadaré parvient à éviter les principaux écueils - dont celui de " l'objectivité historique " - en inscrivant cet épisode dans sa propre grille d'analyse du monde et en pratiquant, là aussi, la " mise en fable ".
Les périodes s'y bousculent, les souvenirs s'y chevauchent, engendrant un " réalisme magique " caractérisé par des chutes vertigineuses dans le temps, un flottement au gré duquel cohabitent le présent, des notations sur un passé récent (le mariage du roi Zog en 1938, la tentative d'assassinat du roi d'Italie en 1940, etc.), ainsi que des descriptions de lieux, des précisions sur leur configuration, etc. Tous les grands mythes chers à l'écrivain traversent ce récit, de Prométhée à la légende de l'emmuré ou à celle de Doruntine.
Le passage de la vie à la mort, ou l'inverse, quand le narrateur remonte le temps, est pratique courante dans ces pages. Qu'est, au fond, Novembre d'une capitale, sinon une parabole sur la parole et l'identité ?
Novembre d'une capitale est le récit des journées de la libération de Tirana par les partisans, du 29 octobre au 17 novembre 1944. Mais ce roman qui, par certains côtés, peut rappeler d'autres récits de combats urbains (Kiev dans La Garde blanche de Boulgakov, Stalingrad dans Vie et Destin de Vassili Grossman), est bien autre chose qu'un roman historique. Lorsqu'il écrit Novembre d'une capitale en 1974, Ismail Kadaré parvient à éviter les principaux écueils - dont celui de " l'objectivité historique " - en inscrivant cet épisode dans sa propre grille d'analyse du monde et en pratiquant, là aussi, la " mise en fable ".
Les périodes s'y bousculent, les souvenirs s'y chevauchent, engendrant un " réalisme magique " caractérisé par des chutes vertigineuses dans le temps, un flottement au gré duquel cohabitent le présent, des notations sur un passé récent (le mariage du roi Zog en 1938, la tentative d'assassinat du roi d'Italie en 1940, etc.), ainsi que des descriptions de lieux, des précisions sur leur configuration, etc. Tous les grands mythes chers à l'écrivain traversent ce récit, de Prométhée à la légende de l'emmuré ou à celle de Doruntine.
Le passage de la vie à la mort, ou l'inverse, quand le narrateur remonte le temps, est pratique courante dans ces pages. Qu'est, au fond, Novembre d'une capitale, sinon une parabole sur la parole et l'identité ?
Né le 28 janvier 1936 en Albanie, Ismaël Kadare, en est certainement l'auteur le plus connu, son œuvre abondante ayant été traduite dans une trentaine de langues. Après des études de lettres à Tirana puis à Moscou, il revient dans son pays et commence à écrire : d'abord des articles pour des journaux, puis des romans, des nouvelles, de la poésie, des pièces de théâtre… Son premier roman : "Le général de l'armée morte" est publié en 1963 ; il sera traduit en français en 1983 et porté au cinéma la même année. Sa notoriété lui vaut d'être élu député sans avoir déposé sa candidature, et contraint d'adhérer au parti gouvernemental. Mais au travers de ses écrits il continue de lutter contre le totalitarisme communiste ; à cause de cela il va être rapidement contraint de faire publier ses romans à l'étranger, avant de s'exiler et de demander l'asile politique en France en 1990. Parmi ses écrits trop nombreux pour être tous listés, on peut citer : "Avril brisé" (1988), "Le Palais des rêves" (1990),"L'année noire" (1997)," Albanie, visage des Balkans" (1995), "Le successeur" (2003), "le Dîner de trop"(2009), "l'Entravée" (2010) ou "La provocation et autres récits" en 2012, la plupart édités par Fayard en Albanais et en Français. Il nous permet une meilleure connaissance de l'histoire des Balkans, grâce à " Albanie, visage des Balkans" (1995), et "Temps barbares. De l'Albanie au Kosovo" (1999). Reconnu internationalement par les critiques, il a reçu en 2009 le prix Prince des Asturies pour l'ensemble de son œuvre.
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