Mourir pour la patrie ?
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages112
- PrésentationBroché
- Poids0.18 kg
- Dimensions13,5 cm × 24,0 cm × 1,0 cm
- ISBN2-13-051158-9
- EAN9782130511588
- Date de parution27/09/2001
- Collectionbéhémoth
- ÉditeurPUF
Résumé
Pas même le libéralisme, pariant sur les vertus pacificatrices du commerce, n'a pu éradiquer le risque de guerre. Savoir comment le pouvoir parvient à obtenir la mort pro patria reste ainsi la grande question du politique. L'histoire enseigne qu'au-delà des honneurs, c'est la promesse d'une quote-part d'immortalité qui est faite à celui qui va mourir au combat : son nom vivra dans le souvenir des générations à venir.
Mais l'époque peine à garantir cette condition du devoir de mémoire et c'est un soldat inconnu- véritable héros générique - qu'honore la République. A l'ère des guerres d'anéantissement, qui pourrait alors reprocher à l'individu moderne - d'abord soucieux de la conservation de sa vie - de considérer avec circonspection la figure du citoyen-soldat héritée de la Révolution française, et préférer ne pas mourir ?
Mais l'époque peine à garantir cette condition du devoir de mémoire et c'est un soldat inconnu- véritable héros générique - qu'honore la République. A l'ère des guerres d'anéantissement, qui pourrait alors reprocher à l'individu moderne - d'abord soucieux de la conservation de sa vie - de considérer avec circonspection la figure du citoyen-soldat héritée de la Révolution française, et préférer ne pas mourir ?
Pas même le libéralisme, pariant sur les vertus pacificatrices du commerce, n'a pu éradiquer le risque de guerre. Savoir comment le pouvoir parvient à obtenir la mort pro patria reste ainsi la grande question du politique. L'histoire enseigne qu'au-delà des honneurs, c'est la promesse d'une quote-part d'immortalité qui est faite à celui qui va mourir au combat : son nom vivra dans le souvenir des générations à venir.
Mais l'époque peine à garantir cette condition du devoir de mémoire et c'est un soldat inconnu- véritable héros générique - qu'honore la République. A l'ère des guerres d'anéantissement, qui pourrait alors reprocher à l'individu moderne - d'abord soucieux de la conservation de sa vie - de considérer avec circonspection la figure du citoyen-soldat héritée de la Révolution française, et préférer ne pas mourir ?
Mais l'époque peine à garantir cette condition du devoir de mémoire et c'est un soldat inconnu- véritable héros générique - qu'honore la République. A l'ère des guerres d'anéantissement, qui pourrait alors reprocher à l'individu moderne - d'abord soucieux de la conservation de sa vie - de considérer avec circonspection la figure du citoyen-soldat héritée de la Révolution française, et préférer ne pas mourir ?