Motifs et proverbes. Essai de sémantique proverbiale

Par : Pierre Cadiot, Yves-Marie Visetti

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  • Nombre de pages370
  • PrésentationBroché
  • Poids0.575 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 2,1 cm
  • ISBN2-13-055572-1
  • EAN9782130555728
  • Date de parution16/06/2006
  • CollectionFormes sémiotiques
  • ÉditeurPUF

Résumé

Une hirondelle ne fait pas le printemps, Qui va à la chasse perd sa place, Quand on a un marteau en main, tout ressemble à un clou, Il faut déshabiller le maïs pour voir sa bonté, La main qui donne se fatigue... En dépit d'un certain effacement dans le contexte des sociétés modernes, le proverbe - surtout métaphorique - continue de fasciner. Archive anonyme, fleuron d'un sens commun dont les garants se sont perdus, il reste un support privilégié pour toutes sortes de jeux parodiques, en même temps que l'objet de pieuses collectes, où se rejoignent travail savant et tradition populaire.
Aujourd'hui, il intéresse les linguistes et les sémioticiens, comme aussi les sociologues ou les anthropologues, qui y trouvent l'analogue de petits mythes, où s'enchevêtrent plusieurs niveaux, narratifs et prescriptifs, de la Boxa. Ce livre privilégie l'examen des conditions linguistiques de la parole proverbiale, et ouvre sur des échanges renouvelés entre sémantique lexicale, sémiotique textuelle et phénoménologie du langage, dans le prolongement d'un premier ouvrage sur la Théorie des formes sémantiques (PUF, 2001).
Se dégage ainsi un modèle prédicatif de la généricité figurale, centré sur un concept de motif proverbial, à l'articulation des différentes phases du sens. Sont abordés dans ce cadre : les relations avec le lexique commun ; la logique et le réalisme des genres proverbiaux ; la variété des statuts culturels et idéologiques ; l'insoluble problème d'une classification ; l'héritage structuraliste ; la question d'une définition des normes, et des niveaux de la reprise linguistique.
Une hirondelle ne fait pas le printemps, Qui va à la chasse perd sa place, Quand on a un marteau en main, tout ressemble à un clou, Il faut déshabiller le maïs pour voir sa bonté, La main qui donne se fatigue... En dépit d'un certain effacement dans le contexte des sociétés modernes, le proverbe - surtout métaphorique - continue de fasciner. Archive anonyme, fleuron d'un sens commun dont les garants se sont perdus, il reste un support privilégié pour toutes sortes de jeux parodiques, en même temps que l'objet de pieuses collectes, où se rejoignent travail savant et tradition populaire.
Aujourd'hui, il intéresse les linguistes et les sémioticiens, comme aussi les sociologues ou les anthropologues, qui y trouvent l'analogue de petits mythes, où s'enchevêtrent plusieurs niveaux, narratifs et prescriptifs, de la Boxa. Ce livre privilégie l'examen des conditions linguistiques de la parole proverbiale, et ouvre sur des échanges renouvelés entre sémantique lexicale, sémiotique textuelle et phénoménologie du langage, dans le prolongement d'un premier ouvrage sur la Théorie des formes sémantiques (PUF, 2001).
Se dégage ainsi un modèle prédicatif de la généricité figurale, centré sur un concept de motif proverbial, à l'articulation des différentes phases du sens. Sont abordés dans ce cadre : les relations avec le lexique commun ; la logique et le réalisme des genres proverbiaux ; la variété des statuts culturels et idéologiques ; l'insoluble problème d'une classification ; l'héritage structuraliste ; la question d'une définition des normes, et des niveaux de la reprise linguistique.
Les prépositions abstraites en français
Pierre Cadiot, Gabriel Bourgounioux, Jean-Claude Chevalier, Simone Delesalle
E-book
9,49 €