Modèles d'enfances. Successions, transformations, croisements

Par : Doris Bonnet, Catherine Rollet, Charles-Edouard de Suremain

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  • Nombre de pages248
  • PrésentationBroché
  • Poids0.455 kg
  • Dimensions17,2 cm × 24,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-8130-0054-5
  • EAN9782813000545
  • Date de parution07/03/2012
  • ÉditeurArchives Contemporaines
  • PréfacierAndré Turmel

Résumé

Selon les lieux et les époques, l'enfance peut être analysée selon différents modèles : l'enfant du lignage, de la chrétienté, de la Nation, ou encore l'enfant comme personne . Ces modèles se sont succédés ou se combinent selon les époques et les sociétés. Le modèle de l'enfant du lignage, a marqué les sociétés occidentales et plus largement, la plupart des sociétés rurales et agraires du monde : l'enfant est un maillon de la survie charnelle et spirituelle de l'individu et de la communauté humaine.
La vie du tout-petit est précaire, et l'idée essentielle est celle de l'inachèvement et de la fragilité de son corps. Dans les pays en développement, ce modèle se maintient dans de nombreuses sociétés, même si les Etats adoptent de nouveaux droits de la famille. Un autre modèle, celui de l'enfant de la chrétienté, perdure en Occident jusqu'au XXe siècle. Il manifeste le contrôle de l'Eglise sur les alliances matrimoniales (obligation de virginité et de mariages exogamiques, indissolubilité des liens, etc.).
En Occident, à partir du XVIIe siècle, un troisième modèle, qu'on appellera l'enfant de la Nation, commence à se mettre en place. Médecins, pédagogues, administrateurs se font les interprètes d'une nouvelle vision de l'enfance. Par la puériculture et l'éducation, l'enfant doit être « contrôlé » et même « dressé », pour grandir tant physiquement que moralement. Toujours en Occident, une nouvelle vision de l'enfant se dessine alors lentement, fondée sur le primat du psychologique.
Ce modèle, qu'on nommera l'enfant comme personne, se diffuse au cours du XXe siècle. Les travaux des psychanalystes, des psychologues et des pédopsychiatres mettent en lumière les potentialités du bébé et ses compétences, l'importance des interactions entre la mère (ses substituts) et l'enfant, comme les effets à long terme des traumatismes subis lors de la petite enfance. S'ils se succèdent souvent, ces modèles se transforment, sont quelquefois concomitants, et se croisent de façon toujours plus complexe.
A partir d'études de cas, issues de diverses sociétés à des époques différentes, les auteurs de cet ouvrage font valoir les multiples expressions de ces modèles d'enfances, tant dans les consciences individuelles que dans les modes d'organisation sociale.
Selon les lieux et les époques, l'enfance peut être analysée selon différents modèles : l'enfant du lignage, de la chrétienté, de la Nation, ou encore l'enfant comme personne . Ces modèles se sont succédés ou se combinent selon les époques et les sociétés. Le modèle de l'enfant du lignage, a marqué les sociétés occidentales et plus largement, la plupart des sociétés rurales et agraires du monde : l'enfant est un maillon de la survie charnelle et spirituelle de l'individu et de la communauté humaine.
La vie du tout-petit est précaire, et l'idée essentielle est celle de l'inachèvement et de la fragilité de son corps. Dans les pays en développement, ce modèle se maintient dans de nombreuses sociétés, même si les Etats adoptent de nouveaux droits de la famille. Un autre modèle, celui de l'enfant de la chrétienté, perdure en Occident jusqu'au XXe siècle. Il manifeste le contrôle de l'Eglise sur les alliances matrimoniales (obligation de virginité et de mariages exogamiques, indissolubilité des liens, etc.).
En Occident, à partir du XVIIe siècle, un troisième modèle, qu'on appellera l'enfant de la Nation, commence à se mettre en place. Médecins, pédagogues, administrateurs se font les interprètes d'une nouvelle vision de l'enfance. Par la puériculture et l'éducation, l'enfant doit être « contrôlé » et même « dressé », pour grandir tant physiquement que moralement. Toujours en Occident, une nouvelle vision de l'enfant se dessine alors lentement, fondée sur le primat du psychologique.
Ce modèle, qu'on nommera l'enfant comme personne, se diffuse au cours du XXe siècle. Les travaux des psychanalystes, des psychologues et des pédopsychiatres mettent en lumière les potentialités du bébé et ses compétences, l'importance des interactions entre la mère (ses substituts) et l'enfant, comme les effets à long terme des traumatismes subis lors de la petite enfance. S'ils se succèdent souvent, ces modèles se transforment, sont quelquefois concomitants, et se croisent de façon toujours plus complexe.
A partir d'études de cas, issues de diverses sociétés à des époques différentes, les auteurs de cet ouvrage font valoir les multiples expressions de ces modèles d'enfances, tant dans les consciences individuelles que dans les modes d'organisation sociale.
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