Meurtre au pont du Diable

Par : Jean-Baptiste Bester
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  • Nombre de pages374
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.456 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-7021-5646-9
  • EAN9782702156469
  • Date de parution26/10/2016
  • CollectionFrance toujours et aujourd'hui
  • ÉditeurCalmann-Lévy

Résumé

Briançon, de nos jours. Quand le corps désarticulé d'Agnès Ladoucette est retrouvé au pied du pont d'Asfeld dans le lit de la Durance soixante mètres plus bas, la population briançonnaise est consternée. Médecin installée en ville depuis vingt ans, la victime était connue pour sa gentillesse et son dévouement. Accident, suicide ? La stupeur est à son comble quand le commissaire Pierre Chancel annonce que les premiers éléments de l'enquête permettent de conclure à un crime.
Agnès était une amie intime de Chancel qui désespère de mettre un jour la main sur le coupable : rien, dans la vie de cette femme exemplaire, ne donne prise à l'enquête. Jusqu'au jour où, se remémorant la défunte, le commissaire est frappé par un détail stupéfiant...
Briançon, de nos jours. Quand le corps désarticulé d'Agnès Ladoucette est retrouvé au pied du pont d'Asfeld dans le lit de la Durance soixante mètres plus bas, la population briançonnaise est consternée. Médecin installée en ville depuis vingt ans, la victime était connue pour sa gentillesse et son dévouement. Accident, suicide ? La stupeur est à son comble quand le commissaire Pierre Chancel annonce que les premiers éléments de l'enquête permettent de conclure à un crime.
Agnès était une amie intime de Chancel qui désespère de mettre un jour la main sur le coupable : rien, dans la vie de cette femme exemplaire, ne donne prise à l'enquête. Jusqu'au jour où, se remémorant la défunte, le commissaire est frappé par un détail stupéfiant...

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Captivant !
L’intrigue se déroule dans le territoire du Briançonnais, au cœur des sommets enneigés des Hautes-Alpes. Au sein de cette région d’Art et d’Histoire, nous découvrons les bords de la Durance, la très belle ville de Briançon et les célèbres fortifications de Vauban, inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Le style d’écriture est fluide et le récit nous tient en haleine du début jusqu’à la fin du roman. Outre les magnifiques descriptions du massif des Ecrins et les judicieux rappels historiques des ouvrages fortifiés de la région, l’auteur nous entraîne avec frénésie dans le tumulte des investigations policières menées afin de retrouver le coupable de trois meurtres violents. Au fil des pages, nous arpentons les routes et les sentiers des massifs alpins aux côtés de Pierre Chancel, commissaire et personnage central de l’intrigue, de son équipe d’inspecteurs ainsi que de Claire Ambrosini, journaliste au « Dauphiné », dont la clairvoyance et la détermination aideront efficacement à la résolution de l’enquête. Le suspense est à son paroxysme lorsqu’il nous précipite depuis le pont d’Asfeld (pont du Diable) jusqu’au fond des gorges de la Durance, décor funeste d’une scène de crime effroyable, au début du roman, puis lieu tragique du triste dénouement de cette histoire. Ce roman policier est un bijou de littérature !
L’intrigue se déroule dans le territoire du Briançonnais, au cœur des sommets enneigés des Hautes-Alpes. Au sein de cette région d’Art et d’Histoire, nous découvrons les bords de la Durance, la très belle ville de Briançon et les célèbres fortifications de Vauban, inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Le style d’écriture est fluide et le récit nous tient en haleine du début jusqu’à la fin du roman. Outre les magnifiques descriptions du massif des Ecrins et les judicieux rappels historiques des ouvrages fortifiés de la région, l’auteur nous entraîne avec frénésie dans le tumulte des investigations policières menées afin de retrouver le coupable de trois meurtres violents. Au fil des pages, nous arpentons les routes et les sentiers des massifs alpins aux côtés de Pierre Chancel, commissaire et personnage central de l’intrigue, de son équipe d’inspecteurs ainsi que de Claire Ambrosini, journaliste au « Dauphiné », dont la clairvoyance et la détermination aideront efficacement à la résolution de l’enquête. Le suspense est à son paroxysme lorsqu’il nous précipite depuis le pont d’Asfeld (pont du Diable) jusqu’au fond des gorges de la Durance, décor funeste d’une scène de crime effroyable, au début du roman, puis lieu tragique du triste dénouement de cette histoire. Ce roman policier est un bijou de littérature !
RECOMMANDÉ PAR CULTURE-CHRONIQUE
“Du règne de Louis XV. Ce pont de cent vingt pied d’ouverture d’arche, élevé de cent soixante-huit pied au dessus de la rivière, a été construit par les ordres du maréchal d’Asfeld, général des armées du roy, chef de la toison d’or, directeur général des fortification. L’an 1734” C’est l’inscription qu’on peut lire, gravé sur une plaque de bronze scellée au beau milieu de ce pont au pied duquel on a retrouvé le corps désarticulé d’Agnès Ladoucette qui exerçait, avec une gentillesse et un dévouement connu de tous la médecine depuis une vingtaine d’années à Briançon. La chute qu’elle a faite du pont d’Asfeld ne pouvait que lui être fatale car la hauteur de l'ouvrage dépasse les 60 mètres. Pour le commissaire Pierre Chancel c’est le début d’une enquête compliquée avec peu d’éléments permettant d’identifier les raisons de ce décès. Suicide ? Assassinat ? Agnès Ladoucette était une femme sans histoire, discrète et laborieuse et de surcroit amie de longue date du commissaire. L’enquête semble se noyer dans la Durance quand certains éléments troublants vont finalement finir par la relancer. Jean-Baptiste Bester est un maitre du polar, il faut dire qu’il n’en est pas à son coup d’essai. On ne devient pas un expert dans ce domaine sans un long travail de maturation du style et de la maitrise du récit, deux qualités que possède éminemment Bester. L’immersion de cette affaire criminelle dans un briançonnais qu’il connait bien est une vraie réussite. Le lecteur découvre des paysages et des atmosphères alpines qui servent de toile de fond à l’action, c’est pour le coup rafraichissant. On appréciera aussi la personnalité du commissaire Chancel qui pratique la méditation zen. Là aussi dépaysement total à travers cette vieille tradition asiatique qui vient s’inviter dans un roman qui sait conjuguer terroir et exotisme. Il est bon parfois que le roman noir se délocalise et quitte les rues de la capitale pour des terres nouvelles. Bester réussit cette translation avec beaucoup de talent. Les amateurs du genre seront séduits par ce “Meurtre au pont du Diable” qui outre ses qualités narratives nous entraîne dans les profondeurs les plus noires de l’âme humaine. Un roman à la fois sombre et brillant ! Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
“Du règne de Louis XV. Ce pont de cent vingt pied d’ouverture d’arche, élevé de cent soixante-huit pied au dessus de la rivière, a été construit par les ordres du maréchal d’Asfeld, général des armées du roy, chef de la toison d’or, directeur général des fortification. L’an 1734” C’est l’inscription qu’on peut lire, gravé sur une plaque de bronze scellée au beau milieu de ce pont au pied duquel on a retrouvé le corps désarticulé d’Agnès Ladoucette qui exerçait, avec une gentillesse et un dévouement connu de tous la médecine depuis une vingtaine d’années à Briançon. La chute qu’elle a faite du pont d’Asfeld ne pouvait que lui être fatale car la hauteur de l'ouvrage dépasse les 60 mètres. Pour le commissaire Pierre Chancel c’est le début d’une enquête compliquée avec peu d’éléments permettant d’identifier les raisons de ce décès. Suicide ? Assassinat ? Agnès Ladoucette était une femme sans histoire, discrète et laborieuse et de surcroit amie de longue date du commissaire. L’enquête semble se noyer dans la Durance quand certains éléments troublants vont finalement finir par la relancer. Jean-Baptiste Bester est un maitre du polar, il faut dire qu’il n’en est pas à son coup d’essai. On ne devient pas un expert dans ce domaine sans un long travail de maturation du style et de la maitrise du récit, deux qualités que possède éminemment Bester. L’immersion de cette affaire criminelle dans un briançonnais qu’il connait bien est une vraie réussite. Le lecteur découvre des paysages et des atmosphères alpines qui servent de toile de fond à l’action, c’est pour le coup rafraichissant. On appréciera aussi la personnalité du commissaire Chancel qui pratique la méditation zen. Là aussi dépaysement total à travers cette vieille tradition asiatique qui vient s’inviter dans un roman qui sait conjuguer terroir et exotisme. Il est bon parfois que le roman noir se délocalise et quitte les rues de la capitale pour des terres nouvelles. Bester réussit cette translation avec beaucoup de talent. Les amateurs du genre seront séduits par ce “Meurtre au pont du Diable” qui outre ses qualités narratives nous entraîne dans les profondeurs les plus noires de l’âme humaine. Un roman à la fois sombre et brillant ! Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)