Médecine expérimentale au tribunal. Implications éthiques de quelques procès médicaux du XXe siècle européen
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- Nombre de pages462
- PrésentationBroché
- Poids0.545 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,0 cm × 3,0 cm
- ISBN2-914610-15-7
- EAN9782914610155
- Date de parution01/10/2003
- ÉditeurArchives Contemporaines
Résumé
Du " procès de la vaccination parle BCG " en 1931, à l'affaire du " sang contaminé " en passant parle scandale de la "Thalidomide " des années 1960, la prise de conscience des questions éthiques en matière de santé est liée à l'image du scandale et du procès. À l'aube du XXIe siècle, l'homme découvre avec effroi que la médecine contemporaine, si efficace soit-elle, comporte aussi des risques non négligeables, et que les maladies ne cèdent pas toujours au progrès de la médecine. Maladies émergentes, sécurité sanitaire, principe de précaution sont autant d'inventions d'une fin de siècle déboussolée. Pour redonner sens aux événements et soulager les souffrances des victimes, le droit prend une place de plus en plus grande dans les débats éthiques. Le procès devient une forme courante pour trancher des questions sociales et éthiques. Si cette " juridicisation " de la vie courante, et en particulier de la médecine, est un fait prégnant de la fin du XXe siècle, les premiers grands procès médicaux ne datent pas de cette période, loin de là. Les auteurs de ce livre cherchent à replacer dans l'histoire du XXe siècle, la construction sociale et culturelle des normes éthiques et leurs traductions dans le domaine de la recherche biologique et médicale. À cet effet, ils examinent les principaux procès médicaux qui en ont marqué l'histoire de l'éthique médicale. Habituellement, c'est la publication du Code de Nuremberg dans les attendus du jugement du procès des médecins nazis en août 1947 qui sert de référence pour penser le développement de l'éthique biomédicale. Ce livre montre que la codification éthique n'est pas à l'origine des bonnes pratiques de recherche, mais bien au contraire, que l'éthique naît de la pratique, ou pour reprendre une expression de Pierre Bourdieu, de l'ethos qui s'est forgé de manière empirique. Cette affirmation trouve son expression la plus emblématique dans l'histoire de l'expérimentation sur l'homme qui est au centre de ces analyses.
Du " procès de la vaccination parle BCG " en 1931, à l'affaire du " sang contaminé " en passant parle scandale de la "Thalidomide " des années 1960, la prise de conscience des questions éthiques en matière de santé est liée à l'image du scandale et du procès. À l'aube du XXIe siècle, l'homme découvre avec effroi que la médecine contemporaine, si efficace soit-elle, comporte aussi des risques non négligeables, et que les maladies ne cèdent pas toujours au progrès de la médecine. Maladies émergentes, sécurité sanitaire, principe de précaution sont autant d'inventions d'une fin de siècle déboussolée. Pour redonner sens aux événements et soulager les souffrances des victimes, le droit prend une place de plus en plus grande dans les débats éthiques. Le procès devient une forme courante pour trancher des questions sociales et éthiques. Si cette " juridicisation " de la vie courante, et en particulier de la médecine, est un fait prégnant de la fin du XXe siècle, les premiers grands procès médicaux ne datent pas de cette période, loin de là. Les auteurs de ce livre cherchent à replacer dans l'histoire du XXe siècle, la construction sociale et culturelle des normes éthiques et leurs traductions dans le domaine de la recherche biologique et médicale. À cet effet, ils examinent les principaux procès médicaux qui en ont marqué l'histoire de l'éthique médicale. Habituellement, c'est la publication du Code de Nuremberg dans les attendus du jugement du procès des médecins nazis en août 1947 qui sert de référence pour penser le développement de l'éthique biomédicale. Ce livre montre que la codification éthique n'est pas à l'origine des bonnes pratiques de recherche, mais bien au contraire, que l'éthique naît de la pratique, ou pour reprendre une expression de Pierre Bourdieu, de l'ethos qui s'est forgé de manière empirique. Cette affirmation trouve son expression la plus emblématique dans l'histoire de l'expérimentation sur l'homme qui est au centre de ces analyses.