-- Qu'est-ce que tu écris ? Un roman ? -- Oh ! rien. Je m'essaie juste à tuer le Temps. -- Tu t'ennuies avec moi ? -- Pas du tout ! Je cherche au contraire à rendre éternel cet instant. En tuant le Temps, une bonne fois pour toutes. -- Et comment comptes-tu faire ? -- En le fusionnant dans la matière. Et quand je le tiendrai entre mes mains, je le figerai dans le marbre, comme le baiser de Rodin. Tout est question de matière ici.
Matière à écrire, matière à jouer. Matière à sourire aussi, comme à nous interroger, par l'absurde, sur le Temps qui passe jusqu'au sens de nos vies. Antonio Pereira nous fait voyager dans son imaginaire, à bord d'un aéroplane blindé d'humour et de poésie, emprunté à Jacques Higelin à qui il rend hommage dans une dernière inspiration. Créatifs et décalés, ses textes s'amusent des sciences de l'Univers qui l'ont toujours fasciné, jusqu'à tordre le cou à l'espace-temps pour nous offrir un semblant d'éternité.
-- Qu'est-ce que tu écris ? Un roman ? -- Oh ! rien. Je m'essaie juste à tuer le Temps. -- Tu t'ennuies avec moi ? -- Pas du tout ! Je cherche au contraire à rendre éternel cet instant. En tuant le Temps, une bonne fois pour toutes. -- Et comment comptes-tu faire ? -- En le fusionnant dans la matière. Et quand je le tiendrai entre mes mains, je le figerai dans le marbre, comme le baiser de Rodin. Tout est question de matière ici.
Matière à écrire, matière à jouer. Matière à sourire aussi, comme à nous interroger, par l'absurde, sur le Temps qui passe jusqu'au sens de nos vies. Antonio Pereira nous fait voyager dans son imaginaire, à bord d'un aéroplane blindé d'humour et de poésie, emprunté à Jacques Higelin à qui il rend hommage dans une dernière inspiration. Créatifs et décalés, ses textes s'amusent des sciences de l'Univers qui l'ont toujours fasciné, jusqu'à tordre le cou à l'espace-temps pour nous offrir un semblant d'éternité.