Biographie de Stéphane Olivier
Ingénieur pendant près de trente ans, en France et à l'étranger, j'ai découvert tardivement l'écriture et le conte. Mais le goût de "dire" était présent chez moi depuis très longtemps, et s'est grandement renforcé au cours de nombreux voyages, au fil de nombreuses rencontres. Aujourd'hui, je parle et j'écoute, j'observe et je raconte. Je m'inspire de la vie courante, des aventures du quotidien comme point de départ de fictions courtes ; au lieu de photos, je "prends" des notes, des mots, des phrases.
Ecrire, tracer des signes, des dessins, des lettres, des mots sur une feuille de papier, graffitis qui n'ont pas de sens, phrases qui ne veulent rien dire, laisser simplement le stylo courir, se défouler sur le papier. Et puis tout ça devient des fragments de bribes de morceaux de quelque chose qui ressemble - peut-être- à un texte. Premier jet, première sensation, à retravailler, parfois à l'infini.
Tout cela s'est précisé, affiné au fil du temps, et notamment lors de mon séjour à Québec. Coupure, dépaysement, nouvelle vie, en tout cas Changement. J'ai alors commencé à raconter d'autres histoires. Au retour en France, je découvre le monde du conte et de l'écriture, que je peux écrire pour moi-même mais aussi pour les autres. J'abandonne pour un temps mon ancienne profession, je mène en parallèle mes activités de conteur et d'écrivain, sans toutefois raconter mes propres histoires, sans non plus chercher à écrire des contes.
Je n'ai pas d'écrivain favori, pas de thème de lecture favori, pas de style d'écriture favori. Ce que j'aime dans un livre, c'est plus le texte que l'auteur. Même si je reste "attiré" par des auteurs de "courts" comme Aymé, Bohringer Bradbury, Buzzati, Ernaux, Maupassant, Pennac, Reza, Saumont, Swiatly, et tant d'autres. Publications : Instants de ville, éditions Kirographaires, 2011 nouvelles dans diverses revues
