Logement, la spirale des inégalités. Une nouvelle dimension de la fracture sociale et générationnelle

Par : Fanny Bugeja-Bloch

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages271
  • PrésentationBroché
  • Poids0.397 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,8 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-13-060709-0
  • EAN9782130607090
  • Date de parution18/09/2013
  • CollectionLe lien social
  • ÉditeurPUF

Résumé

Aux difficultés sur le marché du travail s’ajoutent et se superposent désormais les difficultés sur le marché de l’immobilier. Si les conditions de logement se sont en moyenne améliorées depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’accès à un logement abordable n’est plus garanti pour tous. La spirale des inégalités est enclenchée puisque les premières victimes en matière de logement sont également les nouveaux précaires : les bas revenus, les classes sociales du bas de l’échelle et une grande majorité de la jeunesse.
Les inégalités économiques et financières, résultent souvent d’inégalités statutaires – la charge pèse plus lourd dans les budgets du locataire que du propriétaire. Les propriétaires dégagés de leurs crédits d’achat sont mécaniquement en dehors du cercle infernal. A l’abri de ce processus et souvent enrichis par la croissance des prix immobiliers, on trouve ainsi la génération dorée, les premiers nés du baby-boom, ainsi que toutes les familles qui ont investi au moment opportun.
Les conséquences sociales de ces inégalités de logement sont lourdes puisqu’elles s’étendent, par le biais de la contrainte budgétaire, au-delà, sur les modes de consommation et les genres de vie.
Aux difficultés sur le marché du travail s’ajoutent et se superposent désormais les difficultés sur le marché de l’immobilier. Si les conditions de logement se sont en moyenne améliorées depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’accès à un logement abordable n’est plus garanti pour tous. La spirale des inégalités est enclenchée puisque les premières victimes en matière de logement sont également les nouveaux précaires : les bas revenus, les classes sociales du bas de l’échelle et une grande majorité de la jeunesse.
Les inégalités économiques et financières, résultent souvent d’inégalités statutaires – la charge pèse plus lourd dans les budgets du locataire que du propriétaire. Les propriétaires dégagés de leurs crédits d’achat sont mécaniquement en dehors du cercle infernal. A l’abri de ce processus et souvent enrichis par la croissance des prix immobiliers, on trouve ainsi la génération dorée, les premiers nés du baby-boom, ainsi que toutes les familles qui ont investi au moment opportun.
Les conséquences sociales de ces inégalités de logement sont lourdes puisqu’elles s’étendent, par le biais de la contrainte budgétaire, au-delà, sur les modes de consommation et les genres de vie.