Littérature et guerres. Sartre, Malraux, Simon

Par : Philippe Sabot

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  • Nombre de pages280
  • PrésentationBroché
  • Poids0.38 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-13-057891-8
  • EAN9782130578918
  • Date de parution16/01/2010
  • CollectionLignes d'art
  • ÉditeurPUF

Résumé

En étudiant Le Diable et le bon Dieu de Jean-Paul Sartre (1951), Les Noyers de l'Altenburg d'André Malraux (1943) et Les Géorgiques de Claude Simon (1981), l'auteur entend mettre en lumière la manière dont ces oeuvres singulières se saisissent de l'expérience de la guerre et ainsi rencontrent, en littérature, le problème de l'histoire. Envisagée comme une puissance de renversement, la guerre détermine ici une série de révélations, qui concernent aussi bien l'essence de l'homme, sa permanence au sein de civilisations en proie au déclin (Les Noyers de l'Altenburg) que le statut et la possibilité de son engagement dans l'histoire collective (Le Diable et le bon Dieu), ou encore sa disparition pure et simple dans le mouvement même de cette histoire, rendue à la pure immanence de ses productions (Les Géorgiques).
Les figures de l'échec, de la chute, ou encore de la rematérialisation sauvage de l'homme au contact de l'histoire se trouvent ainsi placées au coeur de l'expérience littéraire du XXe siècle.
En étudiant Le Diable et le bon Dieu de Jean-Paul Sartre (1951), Les Noyers de l'Altenburg d'André Malraux (1943) et Les Géorgiques de Claude Simon (1981), l'auteur entend mettre en lumière la manière dont ces oeuvres singulières se saisissent de l'expérience de la guerre et ainsi rencontrent, en littérature, le problème de l'histoire. Envisagée comme une puissance de renversement, la guerre détermine ici une série de révélations, qui concernent aussi bien l'essence de l'homme, sa permanence au sein de civilisations en proie au déclin (Les Noyers de l'Altenburg) que le statut et la possibilité de son engagement dans l'histoire collective (Le Diable et le bon Dieu), ou encore sa disparition pure et simple dans le mouvement même de cette histoire, rendue à la pure immanence de ses productions (Les Géorgiques).
Les figures de l'échec, de la chute, ou encore de la rematérialisation sauvage de l'homme au contact de l'histoire se trouvent ainsi placées au coeur de l'expérience littéraire du XXe siècle.