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L’excellente humeur de Bahram, le samedi du deuxième paradis et ses jouissances avec la belle
hindoue au palais du dôme noir.
Le conte persan des Trois Princes de Serendip du poète soufi Amir Khosrow Dehlavi (1253-1325)
est extrait de son recueil Hacht Béhécht (Les huit Paradis, 1302). Ce récit d’initiation raconte l’histoire de trois Princes qui refusent de succéder à leur père. Bannis du royaume de Serendip (Ceylan), ils partent à la découverte du monde.
Il leur arrive beaucoup d’aventures, juste en observant des signes et en résolvant des énigmes sur leur chemin. Le romancier Horace Walpole forgera en 1754 le mot serendipity pour définir le talent de ces trois princes : « [...] quand leurs Altesses voyageaient, elles faisaient toujours des découvertes, par accidents & sagacité, des choses qu’elles ne cherchaient pas : par exemple, un d’entre eux trouva qu’un âne borgne de l’oeil droit était passé récemment sur la même route parce que l’herbe avait été broutée uniquement sur le côté gauche, où elle était moins bien qu’à droite – est-ce que, maintenant, vous comprenez serendipity ? [...] il faut bien noter qu’aucune découverte d’une chose que vous cherchez ne tombe sous cette description [...] ».
Ce conte, considéré comme l’ancêtre du roman policier, est pour la première fois traduit en français à partir du texte original persan.