Gaston Leroux naît en 1868. Après des études de droit, il travaille comme avocat puis comme chroniqueur judiciaire avant de devenir grand reporter. Parallèlement, il écrit de nombreux romans policiers teintés de fantastique, tous devenus très populaires, tels Le Mystère de la chambre jaune et Le Parfum de la dame en noir.
LES TÉNÉBREUSES. Tome II Du sang sur la Néva
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- Nombre de pages252
- PrésentationBroché
- Poids0.398 kg
- Dimensions17,0 cm × 22,0 cm × 1,4 cm
- ISBN979-10-419-3266-5
- EAN9791041932665
- Date de parution16/02/2023
- ÉditeurCulturea
Résumé
Courbé, chargé de ses outils et de ses paniers lourds, sa petite lanterne à la ceinture, il se glissa dans l'étroit boyau qu'avait creusé son travail de fourmi et il se trouva bientôt dans un caveau déjà tout encombré de la terre qu'il y avait apportée. Là aussi se trouvaient ses vêtements de rechange et, après qu'il eut quitté la défroque qui le couvrait pour reprendre ses habits ordinaires, l'homme ne fut plus qu'un laquais.
Il quitta le caveau et en referma soigneusement la porte. Il se trouvait au pied d'un étroit escalier secret qu'il gravit avec force précautions, l'oreille aux écoutes et appliquée de temps à autre contre la paroi. Ainsi frôlait-il, sans qu'on en eût même le soupçon, des appartements dont il connaissait assurément la vie intime, car si ses gestes étaient pleins de prudence, ils étaient aussi sans hésitation.
Après avoir monté la hauteur d'environ deux étages, il se trouva en face d'un panneau contre lequel il s'appuya et qui céda doucement à sa pression. L'homme avait éteint sa lanterne. Il resta dans le noir, sans faire un mouvement, quelques minutes. Et puis, sous ses mains tendues, la double porte d'un placard s'ouvrit. L'homme était dans le placard. Il en sortit. Il se trouva alors dans une pièce faiblement éclairée par une veilleuse.
Cette veilleuse était posée sur une table, non loin d'un lit où reposait un jeune homme dont le sommeil paraissait agité par quelque mauvais rêve. Le laquais s'était arrêté, n'ayant pu retenir un mouvement d'angoisse en découvrant que la chambre qu'il traversait et qu'il devait croire déserte était, cette nuit-là, habitée. Des minutes passèrent pendant lesquelles le laquais ne bougea pas plus qu'une statue.
Il quitta le caveau et en referma soigneusement la porte. Il se trouvait au pied d'un étroit escalier secret qu'il gravit avec force précautions, l'oreille aux écoutes et appliquée de temps à autre contre la paroi. Ainsi frôlait-il, sans qu'on en eût même le soupçon, des appartements dont il connaissait assurément la vie intime, car si ses gestes étaient pleins de prudence, ils étaient aussi sans hésitation.
Après avoir monté la hauteur d'environ deux étages, il se trouva en face d'un panneau contre lequel il s'appuya et qui céda doucement à sa pression. L'homme avait éteint sa lanterne. Il resta dans le noir, sans faire un mouvement, quelques minutes. Et puis, sous ses mains tendues, la double porte d'un placard s'ouvrit. L'homme était dans le placard. Il en sortit. Il se trouva alors dans une pièce faiblement éclairée par une veilleuse.
Cette veilleuse était posée sur une table, non loin d'un lit où reposait un jeune homme dont le sommeil paraissait agité par quelque mauvais rêve. Le laquais s'était arrêté, n'ayant pu retenir un mouvement d'angoisse en découvrant que la chambre qu'il traversait et qu'il devait croire déserte était, cette nuit-là, habitée. Des minutes passèrent pendant lesquelles le laquais ne bougea pas plus qu'une statue.
Courbé, chargé de ses outils et de ses paniers lourds, sa petite lanterne à la ceinture, il se glissa dans l'étroit boyau qu'avait creusé son travail de fourmi et il se trouva bientôt dans un caveau déjà tout encombré de la terre qu'il y avait apportée. Là aussi se trouvaient ses vêtements de rechange et, après qu'il eut quitté la défroque qui le couvrait pour reprendre ses habits ordinaires, l'homme ne fut plus qu'un laquais.
Il quitta le caveau et en referma soigneusement la porte. Il se trouvait au pied d'un étroit escalier secret qu'il gravit avec force précautions, l'oreille aux écoutes et appliquée de temps à autre contre la paroi. Ainsi frôlait-il, sans qu'on en eût même le soupçon, des appartements dont il connaissait assurément la vie intime, car si ses gestes étaient pleins de prudence, ils étaient aussi sans hésitation.
Après avoir monté la hauteur d'environ deux étages, il se trouva en face d'un panneau contre lequel il s'appuya et qui céda doucement à sa pression. L'homme avait éteint sa lanterne. Il resta dans le noir, sans faire un mouvement, quelques minutes. Et puis, sous ses mains tendues, la double porte d'un placard s'ouvrit. L'homme était dans le placard. Il en sortit. Il se trouva alors dans une pièce faiblement éclairée par une veilleuse.
Cette veilleuse était posée sur une table, non loin d'un lit où reposait un jeune homme dont le sommeil paraissait agité par quelque mauvais rêve. Le laquais s'était arrêté, n'ayant pu retenir un mouvement d'angoisse en découvrant que la chambre qu'il traversait et qu'il devait croire déserte était, cette nuit-là, habitée. Des minutes passèrent pendant lesquelles le laquais ne bougea pas plus qu'une statue.
Il quitta le caveau et en referma soigneusement la porte. Il se trouvait au pied d'un étroit escalier secret qu'il gravit avec force précautions, l'oreille aux écoutes et appliquée de temps à autre contre la paroi. Ainsi frôlait-il, sans qu'on en eût même le soupçon, des appartements dont il connaissait assurément la vie intime, car si ses gestes étaient pleins de prudence, ils étaient aussi sans hésitation.
Après avoir monté la hauteur d'environ deux étages, il se trouva en face d'un panneau contre lequel il s'appuya et qui céda doucement à sa pression. L'homme avait éteint sa lanterne. Il resta dans le noir, sans faire un mouvement, quelques minutes. Et puis, sous ses mains tendues, la double porte d'un placard s'ouvrit. L'homme était dans le placard. Il en sortit. Il se trouva alors dans une pièce faiblement éclairée par une veilleuse.
Cette veilleuse était posée sur une table, non loin d'un lit où reposait un jeune homme dont le sommeil paraissait agité par quelque mauvais rêve. Le laquais s'était arrêté, n'ayant pu retenir un mouvement d'angoisse en découvrant que la chambre qu'il traversait et qu'il devait croire déserte était, cette nuit-là, habitée. Des minutes passèrent pendant lesquelles le laquais ne bougea pas plus qu'une statue.