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Octave Mouret emménage à Paris, rue de Choiseul, au quatrième étage d'un immeuble bourgeois. Il est accueilli par M. et Mme Campardon, chez qui il sera en pension. Il a déjà des rentes et de l'argent à placer et trouve rapidement une place de commis dans le magasin des Hédouin, Au bonheur des Dames. Il fait rapidement la connaissance des principaux habitants de l'immeuble et repère déjà les femmes qui lui plaisent et pourraient l'aider à se faire une meilleure situation.
Fenêtres sur cour !
Avec Pot-Bouille, les lecteurs atteignent la moitié de la saga des Rougon-Macquart. Dans ce volume, la pot-bouille, cette cuisine ordinaire d’un ménage, se transforme en une abominable tambouille composée d’un mélange nauséabond de différents ingrédients tels que la cupidité, l’avidité, l’adultère et la grossièreté, au cœur d’une classe sociale « embourgeoisée » dont l’apparente honnêteté n’est qu’une façade trompeuse. A l’instar de Grace Kelly et de James Stewart dans le film « Fenêtre sur cour » d’Alfred Hitchcock, Emile Zola nous plonge dans un huis-clos infernal au sein duquel se jouent des drames familiaux. Dans cet immeuble cossu des beaux quartiers parisiens, pas de meurtre sordide mais des domestiques qui déballent le « linge sale » de leurs patrons au grand jour en le jetant par les fenêtres ouvertes sur la cour… Cette fois-ci, l’auteur ouvre les fenêtres pour révéler la sombre nature d’une caste de parvenus dont les qualités morales sont très peu vertueuses. Cela fait « froid dans le dos » !