Les philosophies clandestines de l'âge classique

Par : Gianni Paganini

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages153
  • PrésentationBroché
  • Poids0.13 kg
  • Dimensions11,5 cm × 17,5 cm × 1,2 cm
  • ISBN2-13-054181-X
  • EAN9782130541813
  • Date de parution10/10/2005
  • CollectionPhilosophies
  • ÉditeurPUF

Résumé

Le manuscrit clandestin représente un genre très particulier de la communication philosophique : on peut envisager le Colloquium Heptaplomeres de Jean Bodin comme l'archétype du genre, mais les quelques 200 textes répertoriés et correspondant à près de 2000 copies remontent pour la plupart à la deuxième partie du XVIIe et au siècle suivant. L'ancêtre véritable de cette littérature foisonnante s'avère être le Theophrastus redivivus qui, à une date assez précoce (1659), fixe le paradigme du traité philosophique clandestin, dans ses traits les plus radicaux : rigoureux anonymat, critique rationaliste de la philosophie et de la Malebranche, à la métaphysique spinoziste ou au mécanisme de Hobbes, à la méthodologie empiriste de Locke. Surtout, ils essayent des voies nouvelles, par la combinaison de parcours philosophiques parfois hétéroclites, dans la conviction que l'histoire culturelle européenne devrait être lue " entre les lignes ", à la recherche d'une vérité cachée au-dessous des professions officielles de foi des écoles ou des auteurs.
Le manuscrit clandestin représente un genre très particulier de la communication philosophique : on peut envisager le Colloquium Heptaplomeres de Jean Bodin comme l'archétype du genre, mais les quelques 200 textes répertoriés et correspondant à près de 2000 copies remontent pour la plupart à la deuxième partie du XVIIe et au siècle suivant. L'ancêtre véritable de cette littérature foisonnante s'avère être le Theophrastus redivivus qui, à une date assez précoce (1659), fixe le paradigme du traité philosophique clandestin, dans ses traits les plus radicaux : rigoureux anonymat, critique rationaliste de la philosophie et de la Malebranche, à la métaphysique spinoziste ou au mécanisme de Hobbes, à la méthodologie empiriste de Locke. Surtout, ils essayent des voies nouvelles, par la combinaison de parcours philosophiques parfois hétéroclites, dans la conviction que l'histoire culturelle européenne devrait être lue " entre les lignes ", à la recherche d'une vérité cachée au-dessous des professions officielles de foi des écoles ou des auteurs.