Les parlements de Louis XIV. Opposition, coppération, autonomisation ?

Par : Gauthier Aubert, Olivier Chaline

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  • Nombre de pages314
  • PrésentationBroché
  • Poids0.5 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-7535-1015-9
  • EAN9782753510159
  • Date de parution25/03/2010
  • CollectionHistoire
  • ÉditeurPU Rennes

Résumé

"Les bruits de Parlements ne sont plus de saison" : ainsi Colbert s'exprimait-il en 1679 et, depuis cette époque, les historiens, ont, comme en écho, repris l'idée que ces hautes cours de justice qui se disaient "souveraines" avaient été soumises et réduites à l'obéissance et au silence par Louis XIV, incarnation d'un absolutisme triomphant et centralisateur. Or depuis quelques années, cette vision d'un pouvoir royal s'imposant de façon autoritaire et unilatérale a été discutée et, aujourd'hui, la notion même d'absolutisme est en débat.
Peut-on dès lors relire l'histoire des parlements sous Louis XIV à la lumière de ces nouvelles interrogations, ou bien faut-il considérer que Colbert, tout bien pesé, avait bel et bien raison ? A travers les questions aussi diverses que le maintien de l'ordre, les remontrances, la politique anti-protestante, la présence des jansénistes, les relations avec les autres institutions, les historiens et historiens du droit rassemblés à Rennes en novembre 2008 offrent ici quelques pistes afin de tenter une relecture d'un chapitre longtemps négligé de l'histoire des parlements.
"Les bruits de Parlements ne sont plus de saison" : ainsi Colbert s'exprimait-il en 1679 et, depuis cette époque, les historiens, ont, comme en écho, repris l'idée que ces hautes cours de justice qui se disaient "souveraines" avaient été soumises et réduites à l'obéissance et au silence par Louis XIV, incarnation d'un absolutisme triomphant et centralisateur. Or depuis quelques années, cette vision d'un pouvoir royal s'imposant de façon autoritaire et unilatérale a été discutée et, aujourd'hui, la notion même d'absolutisme est en débat.
Peut-on dès lors relire l'histoire des parlements sous Louis XIV à la lumière de ces nouvelles interrogations, ou bien faut-il considérer que Colbert, tout bien pesé, avait bel et bien raison ? A travers les questions aussi diverses que le maintien de l'ordre, les remontrances, la politique anti-protestante, la présence des jansénistes, les relations avec les autres institutions, les historiens et historiens du droit rassemblés à Rennes en novembre 2008 offrent ici quelques pistes afin de tenter une relecture d'un chapitre longtemps négligé de l'histoire des parlements.