Gaston Leroux naît en 1868. Après des études de droit, il travaille comme avocat puis comme chroniqueur judiciaire avant de devenir grand reporter. Parallèlement, il écrit de nombreux romans policiers teintés de fantastique, tous devenus très populaires, tels Le Mystère de la chambre jaune et Le Parfum de la dame en noir.
Les classiques de la littérature
Les mohicans de babel. .
Par : Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Nombre de pages244
- PrésentationBroché
- Poids0.386 kg
- Dimensions17,0 cm × 22,0 cm × 1,3 cm
- ISBN979-10-419-7517-4
- EAN9791041975174
- Date de parution12/11/2023
- ÉditeurCulturea
Résumé
Quand Milon-Lauenbourg donna cette fête dans son nouvel hôtel du bois de Boulogne, il était à l'apogée de sa puissance. Nommé ministre du Trésor depuis huit jours par un gouvernement aux abois, il semblait qu'il n'y eût plus d'espoir qu'en lui. On avait tout essayé pour sortir d'une situation au bout de laquelle on apercevait le gouffre. Les emprunts ne rendant plus rien, on avait dû y renoncer : la dernière inflation avait été un désastre.
L'impôt sur le capital avec le produit duquel on devait remplir la caisse d'amortissement n'avait servi, en dépit des précautions prises, qu'à boucher quelques trous du budget car l'événement avait prouvé l'inanité de la conception d'une caisse nationale indépendante qui fût pleine pendant que celle de l'Etat était vide. Le commerce, l'industrie ne se sauvaient d'un impôt mortel qu'en fraudant le fisc grâce aux pires complaisances parlementaires.
Les ruines s'accumulaient sur lesquelles, du jour au lendemain, s'édifiaient de prodigieuses fortunes. Une horde d'agioteurs était maîtresse du pays. Le coût de la vie prenait des proportions effrayantes.
L'impôt sur le capital avec le produit duquel on devait remplir la caisse d'amortissement n'avait servi, en dépit des précautions prises, qu'à boucher quelques trous du budget car l'événement avait prouvé l'inanité de la conception d'une caisse nationale indépendante qui fût pleine pendant que celle de l'Etat était vide. Le commerce, l'industrie ne se sauvaient d'un impôt mortel qu'en fraudant le fisc grâce aux pires complaisances parlementaires.
Les ruines s'accumulaient sur lesquelles, du jour au lendemain, s'édifiaient de prodigieuses fortunes. Une horde d'agioteurs était maîtresse du pays. Le coût de la vie prenait des proportions effrayantes.
Quand Milon-Lauenbourg donna cette fête dans son nouvel hôtel du bois de Boulogne, il était à l'apogée de sa puissance. Nommé ministre du Trésor depuis huit jours par un gouvernement aux abois, il semblait qu'il n'y eût plus d'espoir qu'en lui. On avait tout essayé pour sortir d'une situation au bout de laquelle on apercevait le gouffre. Les emprunts ne rendant plus rien, on avait dû y renoncer : la dernière inflation avait été un désastre.
L'impôt sur le capital avec le produit duquel on devait remplir la caisse d'amortissement n'avait servi, en dépit des précautions prises, qu'à boucher quelques trous du budget car l'événement avait prouvé l'inanité de la conception d'une caisse nationale indépendante qui fût pleine pendant que celle de l'Etat était vide. Le commerce, l'industrie ne se sauvaient d'un impôt mortel qu'en fraudant le fisc grâce aux pires complaisances parlementaires.
Les ruines s'accumulaient sur lesquelles, du jour au lendemain, s'édifiaient de prodigieuses fortunes. Une horde d'agioteurs était maîtresse du pays. Le coût de la vie prenait des proportions effrayantes.
L'impôt sur le capital avec le produit duquel on devait remplir la caisse d'amortissement n'avait servi, en dépit des précautions prises, qu'à boucher quelques trous du budget car l'événement avait prouvé l'inanité de la conception d'une caisse nationale indépendante qui fût pleine pendant que celle de l'Etat était vide. Le commerce, l'industrie ne se sauvaient d'un impôt mortel qu'en fraudant le fisc grâce aux pires complaisances parlementaires.
Les ruines s'accumulaient sur lesquelles, du jour au lendemain, s'édifiaient de prodigieuses fortunes. Une horde d'agioteurs était maîtresse du pays. Le coût de la vie prenait des proportions effrayantes.